Les talents d’Achil – Sophie Caruelle – Quand “recruter” rime avec QVCT

Les talents d’Achil – Sophie Caruelle – Quand “recruter” rime avec QVCT

Quand “recruter” rime avec QVCT

Les Talents d’Achil : Sophie Caruelle

Quand vous pensez QVCT, vous pensez peut-être à des corbeilles de fruits ? Un babyfoot dans la salle de pause ? Pouvoir faire la sieste au bureau ?

En réalité, la démarche de Qualité de Vie et des Conditions de Travail, commence avec des bases solides et des actions beaucoup plus simples.

1 salarié sur 2 s’estime en détresse psychologique selon le baromètre Empreinte Humaine & OpinionWay de 2023 et pour 74% des sondés, cet état est partiellement ou totalement lié au travail.

Ces chiffres sont alarmants et indiquent combien il est crucial aujourd’hui de répondre au défi du bien être au travail, mais aussi à quel point les candidats sont particulièrement attentifs à ce critère.

La QVCT devient un véritable argument pour bien recruter.

Justement, très attachée à l’harmonie professionnelle, Sophie Caruelle, membre du collectif Achil et recruteuse indépendante spécialisée en comptabilité et finance, vous partage dans cet article sa philosophie et sa capacité à axer son recrutement sur la QVCT.

QVCT : quelques éclairages pour commencer

La QVCT regroupe tout ce qui permet à un collaborateur de ressentir du bien-être et de la satisfaction à la fois grâce à son environnement de travail et ses conditions.

On parle alors d’aspects physiques, psychologiques, ou organisationnels.

Les leviers sont très simples : la santé, la rémunération, la flexibilité, le management, entre autres, en bref, tout ce qui va favoriser l’engagement et la productivité des salariés.

Vos candidats aussi y sont sensibles et peuvent même s’assurer que vous êtes une entreprise où il fait bon vivre à travers des labels tel que le fameux “Great Place To Work”.

Qui est Sophie Caruelle ?

Après une belle première partie de carrière dans l’audit et le conseil, notamment au sein d’un Big Four, ou encore une exposition à l’international, Sophie réalise qu’elle aime faire évoluer ses équipes, et donc l’humain bien plus que la finance.

Elle a connu le burnout, a vu le mal être professionnel autour d’elle et ces turbulences l’ont naturellement orientée vers les RH.

Tout d’abord, elle s’est formée à la Qualité de Vie au Travail pour ensuite former et sensibiliser les entreprises sur le sujet, tout en conduisant en parallèle des bilans de compétences pour les particuliers.

Aujourd’hui, elle fait finalement du lien entre accompagnement de carrière, épanouissement au travail et recrutement, dans son rôle de consultante en recrutement via des pratiques et une approche orientée conseil et pédagogie.

La QVCT occupe une place centrale tant dans sa vie que dans son recrutement, au point qu’elle en a écrit un livre, « Pour quel monde travailler ? », dans lequel elle dépoussière les croyances sur la réussite professionnelle, parle de santé mentale, de valeurs d’entreprise et de bien-être au travail.

Le brief : la base et bien plus encore !

La définition du besoin et même la redéfinition quand c’est nécessaire, constitue une étape clé en recrutement pour s’assurer que le poste et le profil sont bien alignés.

Dans son cas, Sophie ne se contente pas de la fiche de poste donnée.

Elle va mener un brief très poussé, qui comprend tout un audit de la marque employeur et donc, de la culture de l’entreprise, tout comme de sa proposition de valeur.

Culture, valeurs, vision, raison d’être, avantages et bénéfices, rémunération, carrière et développement des compétences, et puis bien évidemment, qualité de vie et des conditions de travail : tout y passe.

Sophie : “Pour être au plus près de la réalité du quotidien de l’entreprise, je veille systématiquement à impliquer les opérationnels en plus des RH dans le process. Je connais déjà leur métier, mais ils ont énormément à apporter afin que je m’imprègne de la culture de l’entreprise.”

Plus elle en découvre, plus elle est capable de cibler les meilleurs candidats.

5 exemples QVCT observés chez ses clients

Sophie est très fière de ses clients et des actions mises en place pour certains, y compris dans des petites structures.

Car oui, la QVCT ne concerne pas que les grands groupes. Il y a dans cette liste des idées qui pourraient bien vous inspirer.

  1. Une intégration travaillée, avec un suivi poussé même avant la prise de poste, des objectifs fixés dès le départ, jusqu’à l’organisation d’un déjeuner pour le 1er jour,
  2. De la flexibilité, avec la semaine de 4 jours et demi,
  3. Du soutien sur le sujet de la parentalité avec des places en crèche offertes,
  4. Une culture collaborative, à travers la sollicitation de l’avis des employés et la prise en compte des besoins de chacun,
  5. Une raison d’être de l’entreprise clairement exprimée pour donner du sens aux salariés.

3 red flags à surveiller côté entreprise

Sophie s’octroie le luxe de sélectionner ses clients et pour ce faire, elle est très attentive à certains signaux. En effet, ils peuvent parfois être annonciateurs d’une collaboration complexe ou voire d’un environnement de travail nocif.

  1. Le manque de réactivité
  2. L’envie de rencontrer sans cesse plus de candidats pour comparer
  3. Un examen minutieux des détails budgétaires

Sophie : “J’ai pour habitude aussi de visiter leur page carrière ou bien leurs offres, car ça peut en dire long sur leur état d’esprit. Mais attention, une communication maladroite peut simplement révéler un manque de compétences en la matière. Cela demande de prendre beaucoup de hauteur.”

Les clients les plus réactifs sont souvent ceux qui ont tout compris au marché actuel, qui nécessite d’être hyper rapide dans les prises de décision.

Elle veille alors à donner un cadre dès le début, pour elle, c’est la clé d’une bonne collaboration. Une communication claire dans la collaboration client-recruteur, c’est aussi le reflet d’un bon climat en entreprise.

Proposer plus qu’un poste à ses candidats

Pour Sophie, il s’agit d’évaluer et conseiller les candidats pour trouver l’offre la plus adaptée.

Parce qu’il n’est pas question de proposer juste un poste. Elle veut leur offrir un projet de carrière et un environnement alignés à leurs aspirations.

Sa casquette de consultante carrière mêlée à sa maîtrise du sujet QVCT lui sont indispensables.

Ses interrogations en entretien comprennent :

  • Leurs ambitions professionnelles,
  • Les environnements professionnels dans lesquels ils s’épanouissent le plus,
  • Leurs valeurs, leur vision,
  • Le type de management qui leur convient.

Sophie : “En plus de ça, je les aide à se présenter sous leur meilleur jour, en donnant des conseils pour optimiser leur CV ou en les préparant à leurs entretiens chez mes clients. J’ai vraiment pour but d’apporter de la bienveillance jusqu’au bout du processus.”

Quand QVCT ne rime pas avec clichés

La Qualité de Vie au Travail ne se limite pas aux clichés des corbeilles de fruits ou des espaces détente.

Avec 1 salarié sur 2 en souffrance, principalement liée au travail, il est impératif d’adresser ce défi du bien-être.

La QVCT devient un critère essentiel pour attirer vos candidats et ce sujet est à aborder dès vos recrutements. N’attendez plus.

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Recruteur et candidat : comment parler le même langage ?

Les Talents d’Achil : Laetitia Vesperini

D’après l’étude 2023 sur l’expérience candidat de Cronofy, 41% des candidats estiment que le manque de communication est l’aspect le plus frustrant du processus de recrutement et 66% s’accordent à dire que les recruteurs devraient être plus focalisés sur leurs attentes que sur celles de l’entreprise en elle-même.

Connaître, comprendre et non pas seulement communiquer, mais savoir communiquer avec ses candidats est devenu une réelle condition pour se démarquer.

Pour répondre à ce défi, le recrutement a beaucoup à emprunter au marketing.

Si en marketing il est effectivement question de comprendre sa cible pour attirer puis convertir des visiteurs en prospects et clients, en recrutement, le tunnel est similaire.

Votre objectif ici est d’attirer des visiteurs, de les convaincre à devenir candidats, pour enfin les embaucher et en faire des ambassadeurs de votre marque employeur.

Pour réussir cette transformation, pas d’autre choix que de connaître sa cible sur le bout des doigts.

C’est justement ce que Laetitia Vesperini, membre du collectif Achil et recruteuse indépendante spécialisée en Spa-Thalasso et Hôtellerie-Tourisme, s’efforce de faire au quotidien.

Cet article vous partage à la fois ses propres clés pour y arriver et un guide pour prendre en main la notion marketing de « persona ».

Qui est Laetitia Vesperini ?

Dans le cadre de son expérience passée en tant que directrice d’hôtel, Laetitia a très vite compris l’exigence et le perfectionnisme requis dans ce secteur, mais aussi à quel point il est en mouvement constant.

Le milieu a évolué ces dernières années et nécessite d’ailleurs aujourd’hui d’avoir une double casquette, à la fois hôtellerie et spa/thalasso.

Ses fonctions l’ont amené à voyager, à découvrir différents contextes et structures, à piloter des centres de profit, à recruter du personnel en France et à l’international.

C’est ainsi qu’elle a fait ses premiers pas dans le recrutement.

Le tout conjugué à son appétence indéniable pour le bien être de ses clients, elle en vient finalement à créer son propre cabinet STCG “Spa Thalasso Conseil Gestion” en 2016.

Elle accompagne des hôtels / centres spa thalasso, tout en gérant en parallèle son propre institut de beauté.

Laetitia : « Cette double activité est un sacré atout. Cela me permet de rester connectée au terrain. C’est un peu comme mon laboratoire. Cette confrontation à la réalité m’aide à soutenir encore mieux mes clients comme mes candidats. »

La notion “persona”

En marketing, la base d’un bon ciblage passe par la définition d’un portrait robot, telle une représentation fictive d’un client idéal. On appelle ça le persona.

Cette notion peut s’adapter au recrutement afin de déterminer et comprendre son candidat idéal.

Ce travail aide à mieux le cerner, pour savoir où, comment, et de quelle manière l’aborder, l’attirer, puis le convaincre.

3 clés pour attirer et convaincre les candidats

Connaître leurs attentes

L’étude future of work 2024 de Monster nous précise les critères prioritaires des candidats, et sans trop de surprise :

Pour 34%, la flexibilité des horaires est en n°1,

Pour 36%, la rémunération et les avantages sont toujours un sujet.

Et ce, tout secteur confondu.

C’est également ce que Laetitia observe sur son secteur, en particulier depuis le COVID et sur les profils qu’elle recrute le plus, comme des directeurs d’hôtel ou des spa managers.

A force d’échanges et d’écoute, elle a identifié de nouvelles attentes :

  • Plus de flexibilité au niveau des plannings, comme le fait d’avoir leur weekend ou de terminer leur journée à 17h par exemple,
  • Une distance entre domicile et lieu de travail plus raisonnable,
  • Une rémunération juste,
  • Pour certains, l’envie de vivre une expérience à l’international,
  • Davantage de stabilité grâce au CDI, quand avant le CDD avait plutôt la côte.

Un point commun récurrent : l’envie de préserver leur vie de famille est centrale.

Laetitia : “J’ai l’avantage d’être au plus près du terrain et de connaître donc parfaitement les attentes des candidats. C’est une arme imparable notamment pour guider au mieux mes clients sur leur politique RH.”

Elle a par ailleurs observé chez ses clients l’activation de leviers pertinents pour faire face aux attentes des candidats, comme :

  • La semaine de 39h en 4 jours + 3 jours de pause,
  • Un planning en rotation pour les weekends,
  • Quelques missions internationales,
  • L’hébergement inclus sur place.

Évidemment, il paraît impossible de répondre favorablement à tous les désirs des candidats. Cependant, il est intéressant de voir comment des entreprises réussissent à s’adapter aux nouvelles attentes, dans un secteur qui ne séduit plus depuis la crise sanitaire.

Être là où ils sont

En dehors des sites d’emplois généralistes comme Hellowork et Meteojob, ou spécialisés profils cadres, comme l’Apec ou Cadremploi, il est important de se pencher sur les habitudes de sa cible.

Dans son cas, Laetitia s’est constituée un réseau plutôt costaud sur son secteur et LinkedIn est un de ses outils favoris pour de l’approche.

Pour des profils plus techniques, Facebook est un des canaux qui a du sens. Et pour cause, presque 6 personnes sur 10 l’utilisent en France.

Avec ses 33 400 000 d’utilisateurs mensuels, Facebook est le 2ème réseau social préféré des français selon le classement Awitec en 2024.

Avec un boom d’utilisateurs sur la tranche des 25 – 44 ans et ses groupes spécialisés sur une multitude de métiers différents, ce réseau peut devenir un sacré canal de sourcing et il présente de nombreux avantages :

  • La possibilité de créer et partager du contenu pour attirer des candidats et d’interagir avec les utilisateurs via une page entreprise, autrement dit, le déploiement d’une stratégie inbound recruiting,
  • La diffusion d’offres d’emploi, d’évènements, de publicités (Facebook jobs & ads – Meta),
  • L’absence de concurrence : tous les recruteurs ne l’utilisent pas forcément, par peur ou méconnaissance… Ce qui en fait un outil très puissant pour les autres !

Enfin, le graal : l’infiltration dans des groupes Facebook. Les gens sont plus disposés à échanger dans cet environnement privé.

Laetitia : “Pour compléter ma stratégie, je suis très impliquée auprès des écoles d’esthétique. J’y interviens régulièrement pour parler emploi aux futurs diplômés en CAP, Bac pro ou BTS. Ce sont de potentiels futurs candidats pour moi.”

Parler le même langage

Laetitia part avec un avantage considérable sur ses concurrents, puisqu’elle a été directrice d’hôtel et gérante encore aujourd’hui d’un institut.

Il y a pourtant plusieurs tips intéressants quand on veut appréhender un secteur et gagner en aisance face à ses candidats :

  • Les google alerts : En ajoutant des mots clés en lien avec votre industrie sur Google, vous pouvez vous créer des alertes, ainsi, vous recevez les actualités directement dans votre boite mail,
  • Les newsletters : Sur des sites spécialisés sur votre secteur, très souvent, vous y trouverez leur newsletter, ce qui vous donne accès à un autre canal d’informations,
  • Les influenceurs : Sur LinkedIn, vous avez la chance de voir quasiment tous les secteurs représentés, et des professionnels y sont identifiés comme des références, devenant aussi des sources de veille. Selon les secteurs, osez suivre des personnes influentes sur d’autres canaux comme Instagram ou Tiktok.

De plus, vos candidats demeurent la source numéro 1 pour en apprendre plus sur un secteur. Faites-les parler et écoutez-les.

Ce qu’Achil a pu lui apporter

Les besoins en recrutement ayant explosé chez ses clients, Laetitia a ressenti le besoin de se structurer.

C’est pourquoi elle s’est tournée vers le collectif Achil en 2023.

Elle y a ainsi trouvé de l’aide pour s’organiser.

En plus d’être charmée par l’atmosphère et la belle histoire d’amitié des co-fondateurs, cette capacité à mixer liens amicaux et sérieux, elle apprécie les formations très régulières.

Laetitia : “Être aux faits des dernières tendances, être même reconnue comme experte, c’est une chose. Mais Achil eux m’ont apporté la structure sur la partie recrutement, je peux de fait me consacrer encore plus à ce qui m’anime vraiment, le relationnel auprès de mes clients comme de mes candidats.”

Parlez-vous le même langage que vos candidats ?

Une simple erreur de recrutement peut avoir une conséquence énorme sur le business de ses clients. C’est pourquoi Laetitia estime que la maîtrise de son secteur et la bonne compréhension du marché candidat sont indispensables.

C’est le cas pour tous les secteurs aujourd’hui. Les recruteurs qui comprennent et savent communiquer avec leurs candidats sont définitivement ceux qui sortent du lot.

Adopter la notion de persona peut alors devenir un vrai levier pour attirer et convaincre le profil idéal.

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Les talents d’Achil – Amélie Khermouche & Charlotte Cugny – Se lancer dans l’entrepreneuriat avec un ami

Se lancer dans l’entrepreneuriat avec un ami : bonne ou mauvaise idée ?

Les Talents d’Achil : Amélie Khermouche & Charlotte Cugny

En 2024, 1 salarié sur 2 envisage de quitter son emploi pour devenir freelance. L’indépendance n’a jamais été autant plébiscitée selon une étude de Viavoice et Beager.

Il est vrai que les carrières tendent à être moins classiques et plus flexibles. Cependant, cette question entrepreneuriale peut en soulever une autre : “Et si on s’associait ?”

Cette question, ça n’en était pas une quand Amélie et Charlotte se sont lancées comme recruteuses indépendantes en 2023. C’était même une évidence.

Meilleures amies dans la vie, elles voulaient absolument relever ce défi ensemble.

A peine 6 mois plus tard, le succès est bel et bien là.

Cet article vous partage tous les secrets de leur collaboration et leur bonne recette pour qu’une association fonctionne.

Qui sont Amélie Khermouche et Charlotte Cugny ?

A elles deux, elles incarnent deux voies différentes possibles pour débuter une carrière dans le domaine du recrutement.

Amélie a suivi un cursus dit classique : une licence RH, des expériences en agence intérim, puis en cabinet. Elle voulait faire de l’humain. Sa voie était tracée.

Charlotte, quant à elle, a fait la transition de l’industrie des assurances au recrutement en cabinet, en mettant à profit ses compétences de conseillère commerciale. Presque par hasard, puisque c’est Amélie qui est allée la chercher, alors qu’elles étaient déjà amies à l’époque.

Elles se retrouvent ainsi à œuvrer conjointement dans le même cabinet et observent déjà leurs intérêts communs pour le métier : échanger toute la journée, découvrir de nouveaux parcours, et se sentir utiles.

Aussi, elles aiment précisément la dimension commerciale qu’offre la partie client, et l’approche plus humaine qu’implique la relation avec les candidats.

Le grand saut dans l’indépendance : s’associer en freelance

En 2023, c’est au tour de Charlotte d’embarquer Amélie dans un nouveau challenge. L’indépendance, mais à 2. Voire plus !

Synchronicité ou pas, à la même période, David Kieffer, un des cofondateurs d’Achil se rapproche d’elles.

Charlotte : “On a mis à plat les réseaux existants, et l’amitié des 3 associés d’Achil a raisonné en nous. On se retrouvait beaucoup dans leur histoire.”

Le modèle proposé répondait à leurs attentes. Pouvoir collaborer avec qui elles voulaient et comme elles le voulaient. Tout en se sentant sécurisées grâce à la proximité et l’accompagnement du collectif.

Amélie : “C’est un peu comme si on se connaissait depuis toujours. D’ailleurs, mon beau-fils s’appelle Achille, c’était un signe !”

Les voici donc prêtes à créer leur propre univers, façonné à leur image, avec leurs méthodes et adressé au secteur de l’audit et expertise-comptable sur la zone sud-ouest et la région parisienne.

Et c’est sans aucun regret car cela fonctionne extrêmement bien.

5 avantages à s’associer

  1. Du gain de temps
  2. Une productivité doublée
  3. Des tâches qui peuvent être réparties
  4. La possibilité de passer le relais à tout moment
  5. Du soutien émotionnel, dans les bons comme dans les mauvais moments

Pour Charlotte et Amélie, il y a un bénéfice également incontournable : “À deux, nous sommes plus fortes !”

Évidemment, il y a quelques inconvénients éventuels dans le fait de s’associer.

Comme la potentielle difficulté à séparer vie professionnelle et vie personnelle, les risques de conflit, ou pire, la perte d’une amitié.

Amitié et business : la bonne formule selon Charlotte et Amélie

Avant de prévoir une association, il y a une condition impérative. Bien connaître l’autre !

Cela passe par :

  • Savoir comment il/elle travaille
  • Être aligné sur les attentes respectives
  • Avoir la même conscience professionnelle

Les 4 piliers d’Amélie Khermouche & Charlotte Cugny pour une association en freelance réussie

1. La complémentarité

“On se compense dans nos lacunes. C’est indispensable d’avoir des champs de compétences complémentaires. Si 2 personnes aiment et veulent faire toujours les mêmes choses, ces ressemblances peuvent parasiter la collaboration et les empêcher d’avancer.”

Dans leur cas par exemple, Charlotte est très à l’aise à l’oral et apprécie la négociation avec les clients, quand Amélie, elle, est plutôt douée à l’écrit ou pour formaliser les échanges.

Ainsi, chacune sait de quoi elle est responsable.

2. L’organisation

Une règle d’or d’après elles : tout mettre en commun.

De l’outil de suivi des recrutements, en passant par les boîtes mails, leur objectif est d’être capable de prendre la relève en cas de besoin.

Autre pratique originale, quand elles ne sont pas en entretien, et bien qu’elles soient en télétravail, elles veillent à être connectées l’une à l’autre en visio toute la journée. Tout est fluide !

3. Le cadre

S’il est recommandé pour s’associer de consulter un avocat ou d’inclure dans un contrat de partenariat des clauses pour gérer les situations de conflit, de retrait ou de dissolution de la société, Charlotte et Amélie ont adopté un cadre bien à elle.

Chacune a créé sa propre micro-entreprise bien distincte et elles partagent tous leurs placements.

Peu importe le cadre choisi, il est essentiel de travailler en bonne intelligence et de s’entendre sur un modèle. C’est une question d’harmonie.

4. La communication

Que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle, les non-dits peuvent tuer les relations.

Pour elles, il est fondamental de se dire les choses, sans tabou et sans détour.

D’autre part, elles se fixent comme but de ne pas parler “boulot” en dehors du travail.

“C’est important de dissocier les 2, sinon, nous parlerions tout le temps de nos candidats et de nos clients !”

Quand s’associer devient un atout marketing

“Aujourd’hui, nous sommes identifiées et remarquées grâce à notre duo.”

Leurs clients et leurs candidats apprécient particulièrement leur disponibilité et leur adaptabilité. En effet, leur amplitude horaire est très large, puisqu’à 2, elles se relaient facilement. Un véritable effet rassurant.

“Nous sommes convaincues que nos clients nous choisissent pour nous, en tant qu’individus, et pas pour notre structure.”

C’est ça la force de la marque personnelle.

Leur binôme est devenu un vrai marqueur différenciant par rapport à leurs concurrents. Et elles aiment souligner que justement, leurs clients et leurs candidats leur ressemblent.

L’indépendance à plusieurs

L’histoire d’Amélie et Charlotte illustre parfaitement les points forts et les défis de s’associer avec un ami dans le monde de l’entrepreneuriat. Leur réussite est le fruit d’un partenariat basé sur la confiance, la complémentarité et une communication ouverte. Elles ont su tirer parti de leurs forces individuelles, tout en préservant leur amitié.

Pour elles, l’indépendance n’est pas synonyme de solitude, encore moins en faisant partie d’un collectif comme Achil qui comprend plus de 40 recruteurs, tous et toutes en quête de liberté, tout en restant entourés.

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Les talents d’Achil – Julien Muzellec – 5 secrets pour exceller en tant que recruteur spécialisé

Les talents d’Achil – Julien Muzellec – 5 secrets pour exceller en tant que recruteur spécialisé

5 secrets de recruteur pour devenir une référence sur son secteur

Les Talents d’Achil : Julien Muzellec

Le recrutement externalisé et notamment freelance n’a jamais autant eu la côte. Pour preuve, le marché est passé de quelques dizaines de recruteurs indépendants sur les plateformes en 2018-2019, à plus de 6300 recruteurs indépendants identifiés en 2023.

Se pose alors la question de l’hyperspécialisation.

Aujourd’hui, 43% des personnes interrogées dans l’étude menée par Achil en 2023 se spécialisent sur un seul secteur.

Les résultats révèlent une grande diversité de spécialisations avec comme domaines les plus représentés, l’IT & Tech (16%), le Commerce (13%) ou encore l’Industrie (10%).

Se concentrer sur un champ spécifique permet une meilleure appréhension des entreprises qui recrutent et des candidats.

C’est une stratégie assez courante pour réussir en tant qu’indépendant.

L’enjeu ? Devenir une référence dans sa catégorie.

Cet article vous propose un focus sur le parcours de Julien Muzellec, membre du collectif Achil et recruteur indépendant spécialisé en finance et assurance.

Il nous délivre tous ses secrets pour être identifié comme expert de son secteur, misant sur l’importance du réseau, du relationnel et de la personnalisation dans ses pratiques de recrutement.

Qui est Julien Muzellec ?

Julien est un pur produit de la banque et de l’assurance, branche dans laquelle il a baigné pendant 18 ans.

Il avait déjà goûté à l’entrepreneuriat dans la livraison de repas à 20 ans, mais en quête de stabilité, il a finalement fait ses armes dans de grands groupes comme LCL ou MMA.

Il gagne ainsi confiance en lui et surtout, réalise qu’il ne peut plus se passer du relationnel.

Cet aspect devient son moteur.

Très attentif depuis toujours aux pratiques de recruteurs, Julien va naturellement s’orienter vers ce sujet, par le biais d’enquêtes métiers, de la veille, ou encore avec une formation via l’école du recrutement en 2022.

Telle une suite logique, il investit des fonctions de recruteur dans un cabinet puis dans un grand groupe d’éducation supérieur, au sein desquels il va pouvoir confronter ses nouvelles compétences, tout en confortant son positionnement d’expert.

Il s’appuie effectivement sur son expérience opérationnelle passée et (re)découvre ce nouveau rôle de conseiller.

L’indépendance avec Achil

L’envie d’entreprendre le rattrape en 2023 et Julien entend parler du collectif Achil sur les réseaux sociaux.

Rassuré par leurs outils, leur suivi, il y voit l’opportunité d’être libre tout en bénéficiant d’un accompagnement.

Julien : “Je me fixe mes propres objectifs, je me sens autonome, tout en pouvant compter sur une oreille attentive dans les succès, comme dans les moments les plus compliqués.”

Le parfait compromis pour se lancer.

5 secrets pour devenir une référence de son secteur

1. Affirmer son expertise

Choisir un domaine dans lequel on a soi-même une connaissance pointue semble être une des clés de réussite en indépendant. C’est également le choix de Julien.

En tant qu’ancien de la banque et de l’assurance, c’était une évidence.

Cette hyperspécialisation permet généralement de mieux vendre ses prestations en raison d’un positionnement d’expert sur un secteur précis et donc une proposition de valeur plus attractive.

Ce socle de compétences nécessite toutefois une actualisation régulière, afin de rester à la pointe des évolutions du secteur.

Pour cela, Julien compte sur son réseau.

2. Construire un réseau solide

Pour le coup, c’est vraiment la botte secrète de Julien.

En plus de bénéficier de son réseau de quasiment 20 ans dans le secteur, il tisse et entretient des liens avec des professionnels influents et des entreprises clés dans son secteur.

Julien : “Mon discours aussi bien auprès de mes clients que de mes candidats est clair. Je viens du réseau, ils peuvent avoir confiance en moi, je suis de leur côté, nous parlons le même langage.”

Il veille à soigner ses relations et décide de les accompagner avec pertinence, n’hésite pas à demander des recommandations et prend des nouvelles chaque mois de son vivier.

Julien : “Le réseautage est une vraie force. J’ai un exemple récent d’un ancien prospect rencontré alors que j’étais encore salarié. Notre collaboration à l’époque n’avait pas abouti, mais j’ai entretenu du lien avec lui depuis. J’ai un jour osé le contacter car il communiquait sur un besoin en recrutement. Il m’a donné sa confiance. Je lui ai trouvé le bon profil. Depuis, il me sollicite pour de nouveaux besoins.”

C’est ainsi que chaque rencontre devient une opportunité.

Avec une forme de désintérêt et la simple envie de nourrir ses relations, Julien réussit à faire reposer son business sur ce modèle et de manière très naturelle.

Ce sont parfois des petites graines qui mettent du temps à pousser, ça prend du temps, de l’investissement, mais tout ce travail de fond servira à terme une belle boucle vertueuse.

Les recommandations, les réseaux professionnels ou encore l’inbound sont par ailleurs des stratégies utilisées principalement par 30% des répondants du baromètre du recrutement réalisé par Achil.

L’expertise et le réseau sont de vrais piliers pour rassurer.

3. Personnaliser son approche

Julien se fixe une règle claire : bien cerner les besoins de ses clients comme de ses candidats, pour s’assurer d’un alignement entre les attentes de chacun.

C’est pourquoi il s’engage sur de vrais partenariats, proches d’une dimension exclusive. Sa prospection est très ciblée et il ne travaille qu’à la commande personnalisée.

Julien : “Je connais bien le quotidien de mes clients et des candidats. Ils détestent perdre du temps. Je ne fais pas d’envois de masse, toutes mes approches sont hyper personnalisées.”

CV ciblés / Envois très shortlistés : il mise sur une expérience fluide, concise et efficace.

4. Travailler sa marque

Avoir un profil sur LinkedIn c’est bien, mais comprendre sa cible et maîtriser son écosystème, c’est mieux !

Son positionnement d’expert et les expériences mémorables qu’il propose, forment la marque recruteur de Julien.

Il a gagné la confiance de son réseau et l’a développé, passant de 400 à + de 1000 contacts en à peine quelques mois.

Il peut d’ailleurs se féliciter d’avoir régulièrement des leads entrants, le signe qu’il est bien une référence sur sa niche.

5. L’ultime secret n° 5 : Une vision collaborative

Recruter c’est d’abord un échange. Pour Julien, c’est justement la base du métier.

Julien : “J’adore le mot collaboration. Si l’on a tendance à voir la relation en recrutement comme un bureau carré, avec d’un côté le client, de l’autre le candidat, puis le recruteur, moi je le vois plutôt comme une table ronde. Nous sommes non pas les uns contre les autres, mais bel et bien tous ensemble.”

Partagez-vous ce dernier secret de Julien ? Une collaboration naturelle, fluide et donc toute en rondeur ?

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Les talents d’Achil – Sébastien Ratajczak – (Re)mettre de l’humain dans le recrutement

(Re)mettre de l’humain dans le recrutement

Les Talents d’Achil : Sébastien Ratajczak
Dans un monde professionnel de plus en plus dominé par les algorithmes, l’automatisation ou encore les objectifs commerciaux, il est temps de se poser une question essentielle : et l’humain dans tout ça ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, selon le baromètre de l’expérience candidat 2024 réalisé par Yaggo et l’IFOP :

  • 87% des répondants estiment que l’expérience de candidature reflète le traitement des salariés par une entreprise
  • Plus d’1 candidat sur 2 ne compte pas repostuler au sein d’une entreprise où l’expérience candidat était négative

Parmi les causes d’une mauvaise expérience, apparaissent :

  • Ne jamais recevoir de réponse suite à votre candidature (62%)
  • Recevoir une réponse négative automatique et impersonnelle suite à votre candidature (48%)
  • Ne jamais recevoir de retour suite à un entretien (40%)

Cela souligne une réalité indéniable : les candidats attendent d’être respectés et c’est dans cette optique que les pratiques doivent être repensées.

Et s’il était simplement question d’assumer que le recrutement… C’est bel et bien de l’humain ?

C’est justement le point de vue défendu par Sébastien Ratajczak, membre du collectif Achil et recruteur indépendant spécialisé en finance, audit et expertise-comptable.

Cet article vous propose une revue de son parcours, pour comprendre ce qui a façonné sa vision du recrutement et comment aujourd’hui, il réussit à mêler des pratiques bienveillantes et inclusives, 100% centrées sur les talents qu’il accompagne.

Qui est Sébastien Ratajczak ?

Tout au long de son parcours, l’empathie a toujours été une valeur très forte pour Sébastien.

Que ce soit en entreprise, sur le terrain dans la métallurgie, ou pendant son Master RH pendant lequel il a côtoyé du public en reconversion professionnelle, il a très vite mis le doigt sur son envie d’aider les gens.

Confronté à un marché quelques fois décevant en termes de pratiques en recrutement, Sébastien en a fait une conviction : il estime que ce qu’il dit en entretien peut avoir un impact énorme sur les candidats, ce sont des vies entre ses mains.

Il adopte alors très vite une posture de conseil, aussi bien auprès de ses candidats que de ses clients et découvre même une dimension sociale au métier de recruteur, avec pour défi quotidien, redorer l’image de son métier.

L’humain au cœur du recrutement : plus que des mots !

L’évangélisation auprès des entreprises

Sur le secteur de l’audit et expertise-comptable (AEC), comme beaucoup d’autres secteurs d’ailleurs, le recrutement souffre du manque de profils expérimentés sur le marché.

Une solution pourtant évidente : donner une chance aux personnes moins expérimentées.

“Pour avoir connu des camarades de promotion en Master qui étaient en reconversion, j’en suis convaincu. Ces profils dits atypiques, sont des personnes persévérantes, avec une grande maturité professionnelle. Moi-même j’ai admiré leur détermination et ça m’a fait prendre de la hauteur sur ma propre situation.”

Il veille à faire passer ces messages, comme par exemple à travers ce post LinkedIn en novembre 2023, mais aussi chez ses clients.

Un rôle de conseiller et une promotion de la reconversion professionnelle qui sont difficiles à mener parfois, face à des clients frileux.

“C’est un travail laborieux car les entreprises que je croise ont souvent une perception négative des recruteurs externalisés, suite à des partenariats qui se sont mal passés. Je dois les convaincre que je fonctionne différemment, que pour moi un candidat n’est pas égal à une facture.”

Pour cela, Sébastien fait preuve d’une immense ouverture d’esprit pour négocier ses tarifs. Il vise une relation basée sur la collaboration, toujours. Il croit énormément au fait que l’humain compte plus que les chiffres et le fait savoir à ses clients.

Le marché de la finance et de l’AEC connaît des fluctuations importantes et rapides. Ces montagnes russes devraient de plus en plus amener les employeurs à considérer des moutons à 3 pattes plutôt qu’à 5, qui demeurent introuvables.

Les actions auprès des candidats

Sébastien dresse un constat assez alarmiste : les candidats ne font plus confiance aux recruteurs.

Ce constat n’est malheureusement pas surprenant quand on sait que 82% de candidats ont déjà eu une mauvaise expérience lors d’un processus de recrutement selon le baromètre de Yaggo x IFOP.

“Mon mot d’ordre : recruter avec le sourire, dans la bonne humeur et la bienveillance.”

Et ça passe notamment par du conseil.

“J’ai eu un cas dernièrement avec un candidat junior qui n’osait pas postuler à des offres exigeant 1 an d’expérience. Je l’ai briefé sur ses candidatures et il a osé s’y mettre.”

48 heures plus tard, cette personne en recherche d’emploi passait un entretien qui s’avérait concluant.

C’est tout le principe du “candidat care” ou le fait de soigner sa relation candidat.

Il y a de fortes chances pour que ce candidat recommande Sébastien à son réseau, voire même, revienne vers lui le jour où il sera à nouveau en recherche d’un emploi.

Sébastien en a fait sa marque de fabrique.

Il consacre du temps à ses candidats, en les orientant pendant ses entretiens, voire même en les guidant pour postuler et va jusqu’à mobiliser son réseau quand il n’a pas de poste à proposer.

Pourquoi avoir choisi Achil ?

Sébastien aurait aimé être accompagné davantage sur ses précédents postes et redoutait un peu la solitude possible en passant indépendant, tout comme le budget à mobiliser pour se lancer.

Mais Achil répond à ses craintes grâce à son modèle de rémunération équitable, une adhésion abordable et un accompagnement renforcé tout au long de sa vie de freelance.

“Je suis mieux accompagné aujourd’hui en tant qu’indépendant que lorsque j’étais salarié et je vis ma meilleure vie.”

Être indépendant tout en étant soutenu, voilà qui rejoint sa propre vision du recrutement, qui repose sur le soutien.

Prendre soin des candidats : objectif n°1

Il est impératif de se rappeler que le véritable enjeu du recrutement réside dans l’humain.

En le plaçant comme priorité dans sa routine, Sébastien offre un exemple concret de la manière dont les pratiques bienveillantes et inclusives peuvent redorer l’image du secteur.

Sa démarche, axée sur le « candidat care », illustre l’importance de considérer chaque candidat comme un individu unique, méritant de l’attention.

Cet appel à remettre l’humain au cœur du recrutement résonne comme une invitation à revisiter nos approches professionnelles. Répondrez-vous à cette invitation ?

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Les talents d’Achil – Luc Chapelle – Les recruteurs sont des commerciaux

Les recruteurs sont des commerciaux

Les Talents d’Achil : Luc Chapelle

En 2024, les recruteurs vont devoir plus que jamais multiplier leurs casquettes pour exceller. C’est un fait, la concurrence est rude, les candidats eux, difficiles à convaincre. Face à ce constat, un panel de compétences est alors indispensable.

L’empathie
Quelques fois incomprise, il s’agit de la capacité à comprendre l’autre. En recrutement, cette compétence est essentielle pour porter un intérêt sincère aux candidats.

La curiosité
Capter les métiers, les secteurs, les enjeux des clients ou encore les mouvements du marché et ses tendances, la curiosité devient incontournable.

L’organisation
Que ce soit dans le process de recrutement ou encore sa conduite d’entretien, sans organisation et structure, les erreurs arrivent vite, de surcroît, on s’éloigne donc d’un recrutement éthique et objectif.

L’adaptation
Face aux différents interlocuteurs, aux nouveaux outils, technologies et méthodologies, l’adaptation permet non seulement de rester pertinent, mais aussi d’offrir le meilleur partenariat possible à ses clients et candidats.

La créativité
Pour trouver des moyens toujours plus novateurs pour attirer, évaluer et retenir les talents. Voire plus largement, pour se faire connaître et atteindre un public cible, avec la création de contenus.

Néanmoins, il y a une dimension complémentaire à ne surtout pas négliger et d’autant plus lorsque l’on est indépendant : le sens commercial. Pour aborder cette dimension, quoi de mieux qu’un expert tel que Luc Chapelle, membre du collectif Achil et ex-commercial devenu recruteur spécialisé dans les métiers Sales.

À travers cet article, découvrez comment ses talents de commercial impactent aujourd’hui sa prospection et sa relation client, qui plus est sa chasse et son expérience candidat. L’occasion de vous partager un autre angle de vue et de nouvelles pratiques inspirantes en recrutement.

Qui est Luc Chapelle ?

Luc a construit sa toute première impression du recrutement, en tant que candidat approché par des cabinets de recrutement. À l’époque, il se questionne encore sur la voie qu’il souhaite emprunter et finit par embrasser un bout de carrière dans le commerce, notamment en banque.

Après ses études, c’est un peu la désillusion. L’image qu’il se faisait du monde de l’entreprise lorsqu’il était à l’école, ne correspond absolument pas à la réalité. À vrai dire, la hiérarchie, les KPIs (indicateurs de performances)… Ce n’est vraiment pas le modèle qui lui ressemble !

Rattrapé par le recrutement, il est à nouveau démarché par des gros acteurs du placement de candidats. À chaque fois déçu par les dernières étapes ou les propositions qui lui sont faites, il finit par se tourner vers l’indépendance avec pour ambition : vivre de ce qu’il crée et accompagner les entreprises dans leurs projets de recrutement.

Luc Chapelle, quand le commercial rencontre le recrutement

L’impact sur la relation client

Déformation professionnelle peut-être, Luc aime spécialement dialoguer avec les directions, les décisionnaires, ceux qui ont la vision opérationnelle.

Luc : “J’estime avoir une véritable approche commerciale. Nos échanges vont droit au but, il y a de l’écoute, mais c’est aussi concis et efficace. On se dit les choses et d’ailleurs, en toute cohérence, je favorise les contacts oraux plutôt qu’écrits.

Pour lui, le cadre est primordial. Il veille alors à instaurer des interactions régulières et affine son sourcing au fur et à mesure des retours de ses partenaires.

Luc “Les postes à pourvoir de mes clients sont tellement spécifiques, que je fais reposer tout mon sourcing sur leur besoin. Je suis acteur de leur stratégie et je vais jusqu’à donner du conseil, c’est important pour moi, ça donne du sens à ma fonction.

Son passif de commercial est une vraie plus-value pour ses clients, couplée à sa connaissance du bassin local de Vannes et de la région bretonne.

Luc “Enfin ce qui scelle notre collaboration, c’est mon suivi. Je facture au succès, je me dois de maîtriser notre relation post-placement et pour ça, je prévois même parfois des visites sur site.

Et côté candidat ?

Partir du besoin de ses clients pour lancer sa recherche candidat présente un autre avantage et pas des moindres. En effet, quand il contacte un candidat, il a vraiment un poste à lui proposer !

Luc répond ainsi à une préoccupation qui touche les candidats. Lassés d’être constamment sollicités par des recruteurs qui n’ont en fait pas de besoin précis derrière, ils n’ont pas envie de perdre du temps. Luc, lui, leur en fait gagner.

Luc : “Je sais que la tendance actuelle vise à identifier d’abord un candidat pour ensuite proposer des profils aux entreprises et stimuler voire réadapter le besoin en conséquence. Je vais complètement à l’encontre de ça. Les demandes de mes clients sont tellement précises, que je trouve beaucoup plus logique de partir du besoin.

C’est pour lui une vraie manière de se démarquer de la concurrence et une belle façon de gagner la confiance de ses candidats. Il mobilise à nouveau ses compétences commerciales en préparant ses entretiens au maximum, afin d’évaluer les postulants en fonction des compétences recherchées : vente, négociation, ou encore prospection.

Chaque fonction a son scénario et ses questions. Luc aspire à recruter de manière objective et propose également des tests / mises en situation selon les prérequis à mesurer.

La bonne pratique bonus de Luc

Luc ne fait pas l’impasse sur le digital et particulièrement l’Intelligence Artificielle. Il inscrit dans sa routine l’utilisation de ChatGPT pour structurer et uniformiser ses comptes rendus d’entretien. Toujours dans un souci de gain de temps.

Pourquoi avoir choisi Achil ?

Luc cherchait à retrouver une vraie relation de confiance en opposition à l’image qu’il a pu se construire des cabinets de recrutement.

Dès son premier échange avec le collectif, qui lui a été recommandé par une personne de son entourage, il a été très vite convaincu par l’alignement entre la promesse d’Achil et la réalité.

Pour lui, les points forts du réseau sont :
– De la coopération plus que de la hiérarchie,
– À cela s’ajoute un accompagnement très solide sur l’aspect administratif comme sur la formation en recrutement,
– La diversité des profils du réseau,
– L’impression de ne pas être freelance mais carrément chef de son entreprise.

Ce qu’il apprécie entre autres : l’appropriation qui en découle. Bien qu’Achil lui apporte un socle complet, il ne garde que ce qui fonctionne pour lui et son marché.

Et si tout était une question de posture ?

Le bon vieux temps où les recruteurs étaient en position de force est révolu. Aujourd’hui, être recruteur, c’est devenir commercial.
Le poste et l’entreprise remplacent le produit ou le service à vendre.

Face à un marché particulièrement compétitif, le défi est de savoir écouter, comprendre, créer du lien et éveiller l’envie, aussi bien des candidats que des clients.

C’est exactement la démarche de Luc et en tant que dernier exemple, voici comment il s’est amusé à transformer la question très classique et au final peu productive que l’on entend souvent en entretien : “Pourquoi vous et pas un autre ?”

“Est-ce qu’il y a un point qui vous paraît pertinent dans votre profil et que vous aimeriez aborder ?”

Luc : “Pour moi, il n’y a aucun intérêt à mettre les candidats sous pression, je vois l’entretien comme une discussion et avec ma question, je leur prouve que nous sommes d’égal à égal.

Une posture plus que jamais alignée aux attentes des candidats en 2024.

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