Lexique du recrutement : déchiffrer le jargon des recruteurs

Lexique du recrutement : déchiffrer le jargon des recruteurs

Lexique du recrutement : déchiffrer le jargon des recruteurs

Introduction au jargon du recrutement

Le vocabulaire du recrutement, un jargon en constante évolution

Le monde du recrutement regorge de terminologies spécifiques qui peuvent parfois sembler être un véritable langage codé… surtout pour ceux qui débutent dans le domaine ou pour les clients faisant appel à un cabinet pour la première fois !

Qu’il soit franco ou anglophone, de « brief » à « closing » en passant par « RecOps » ou “parsing”, le jargon du recrutement est large, en constante évolution, et reflète les innovations et tendances du secteur. Comprendre ces termes permettra aux recruteurs et aux professionnels des Ressources Humaines de naviguer dans le monde du recrutement avec aisance.

Nous vous proposons donc un lexique des termes et expressions les plus couramment utilisés dans le recrutement. Que vous soyez recruteur aguerri cherchant à rafraîchir vos connaissances, ou nouveau venu dans le domaine des RH, ce guide est conçu pour vous aider à déchiffrer et à maîtriser le jargon du recrutement.

Pourquoi connaître le vocabulaire du recrutement ?

Dans le domaine du recrutement, la communication est clé. Que vous soyez recruteur, professionnel des Ressources Humaines, client, ou candidat, comprendre et utiliser correctement le vocabulaire spécifique au secteur peut grandement influencer la fluidité de vos interactions et de vos démarches. Voici pourquoi il est crucial de maîtriser le jargon du recrutement.

1. Communication facilitée : une connaissance approfondie du vocabulaire du recrutement permet d’éviter les malentendus et d’assurer que tous les participants au processus de recrutement – des recruteurs aux candidats, en passant par les managers et les autres parties prenantes – sont sur la même longueur d’onde. Cela rend les échanges plus efficaces et les instructions plus claires.

2. Professionnalisme et crédibilité : utiliser correctement le jargon du secteur renforce votre crédibilité professionnelle. Pour les recruteurs et les professionnels RH, cela démontre une maîtrise de leur domaine, essentielle pour établir la confiance avec les candidats et les clients. Pour les candidats, montrer une familiarité avec le vocabulaire spécifique peut mettre en évidence leur préparation et leur sérieux.

3. Optimisation des processus de recrutement : pour les professionnels du recrutement, connaître le vocabulaire est essentiel pour tirer pleinement parti des outils et des technologies du secteur. Cela aide à comprendre les meilleures pratiques et à adapter les stratégies de recrutement pour attirer les meilleurs talents.

4. Adaptation aux tendances : le secteur du recrutement évolue rapidement, avec l’introduction continue de nouvelles pratiques, outils, et terminologies. Maîtriser le jargon est donc crucial pour rester informé des dernières tendances et innovations, permettant ainsi une adaptation et une évolution constantes dans un marché compétitif.

En somme, connaître le vocabulaire du recrutement n’est pas juste une question de mots ; c’est une compétence essentielle qui facilite une communication efficace, renforce la crédibilité professionnelle, et contribue à une meilleure compréhension et navigation dans le monde du recrutement. Que vous soyez à la recherche de votre prochain rôle ou que vous aidiez d’autres à trouver le leur, une bonne maîtrise de ce langage spécifique est un atout incontestable !

Termes liés au processus de recrutement

  • Brief : le brief est un document généralement élaboré / co-construit pendant une réunion de lancement (”kick-off”) qui sert à définir le profil idéal recherché par l’entreprise. Il est élaboré conjointement par le recruteur et le manager du département qui embauche et inclut les compétences techniques, l’expérience souhaitée, ainsi que les traits de personnalité et les valeurs recherchées chez le candidat.
  • Fiche de poste : document détaillé décrivant les missions, responsabilités, compétences requises, et qualifications nécessaires pour un poste spécifique. Elle sert de guide à la fois pour le recrutement et pour les candidats, en fournissant une vue d’ensemble des attentes du poste.
  • Sourcing : processus de recherche, d’identification, et de sélection de candidats potentiels, parfois avant qu’ils ne soient activement à la recherche d’une nouvelle opportunité. Le sourcing utilise diverses techniques et outils, tels que les réseaux sociaux professionnels, les CVthèques, et les recommandations (”referral”).
  • Market mapping : analyse du marché de l’emploi pour identifier les tendances, les compétences disponibles, les acteurs clés et les talents dans un secteur spécifique. Le mapping aide les recruteurs à comprendre l’environnement concurrentiel et permet de définir une stratégie d’approche et à la séquencer dans le cadre d’un recrutement. Il est généralement formalisé dans le cadre d’une chasse de tête afin de valider la pertinence de certains profils et de les valider avec le client avant approche.
  • Screening : processus de vérification des candidatures reçues pour évaluer leur adéquation avec la fiche de poste. Le screening inclut l’examen des CV, des lettres de motivation, et parfois des tests de compétences, pour sélectionner les candidats à rencontrer en entretien de préqualification
  • Préqualification (préqual’) : étape préliminaire du processus de sélection où le recruteur réalise un premier contact avec les candidats pour valider les informations de base, vérifier l’intérêt pour le poste et évaluer succinctement leur adéquation avec le profil recherché. L’entretien de préqualification dure généralement une quinzaine de minutes par téléphone et mène soit à un refus, soit à un entretien de qualif (ou E1).
  • Présentation du poste (pitch) : exposé concis destiné à présenter le poste au candidat. Il met en avant les avantages de l’entreprise et du poste, ainsi que les opportunités de carrière, dans le but de susciter l’intérêt du candidat.
  • Qualif ou E1 (pour entretien 1) : premier entretien téléphonique approfondi avec un candidat, visant à discuter de son parcours, de ses compétences, de ses motivations, et à évaluer son adéquation avec le poste à pourvoir. La qualif fait généralement suite à une “préqual”.
  • Culture fit : évaluation de la compatibilité d’un candidat avec la culture d’entreprise, ses valeurs, et son environnement de travail. Un bon culture fit est souvent considéré comme aussi important que les compétences techniques pour assurer une intégration réussie.
  • Report : rapport ou compte-rendu détaillant les progrès et les résultats des activités de recrutement sur une période donnée. Il sert à informer les parties prenantes du processus et à ajuster les stratégies si nécessaire.
  • Positionner : acte de présenter officiellement un candidat à un client ou à un manager dans le cadre d’un processus de recrutement, après avoir validé que le profil répond aux exigences du poste. Le positionnement prend généralement d’un compte-rendu d’entretien détaillé accompagné du CV du candidat.
  • Shortlist : sélection réduite des candidats les plus prometteurs qui sont ensuite présentés au client ou au manager pour des entretiens plus approfondis. Cette liste est établie après les étapes de screening et d’évaluation initiale.
  • Prise de référence (prise de réf’) : processus de vérification des antécédents professionnels d’un candidat en contactant ses références (anciens employeurs, collègues, etc.) pour recueillir des avis sur son travail, son comportement, et ses compétences.
  • Propale : proposition formelle d’embauche, incluant les détails du poste, la rémunération, et les conditions de travail, faite à un candidat à l’issue du processus de recrutement.
  • Closer : action de conclure avec succès un processus de recrutement en obtenant l’acceptation de l’offre d’emploi par le candidat choisi, après négociation. Voir notre guide sur comment accepter une offre d’emploi.
  • Onboarding : processus d’accueil et d’intégration des nouveaux employés dans l’entreprise, visant à les familiariser avec leur environnement de travail, leurs collègues, et les valeurs de l’entreprise pour faciliter leur adaptation et leur montée en compétence.
  • Offboarding : processus structuré pour gérer la sortie d’un employé de l’entreprise, incluant la transmission des connaissances, la récupération du matériel de l’entreprise, et la conduite d’entretiens de sortie pour recueillir des feedbacks.
  • PE (Période d’Essai) : durée initiale du contrat de travail pendant laquelle l’employeur et l’employé peuvent évaluer la convenance de la relation de travail. Elle permet une rupture du contrat sans formalités particulières de part et d’autre.

Jargon des intervenants dans le recrutement

Le recrutement fait intervenir une multitude d’acteurs, chacun jouant un rôle dans le processus d’attraction, de sélection, et d’intégration des talents au sein des organisations. De l’équipe interne de recrutement aux agences d’intérim, en passant par les cabinets de recrutement spécialisés, les chasseurs de tête, les entreprises de services du numérique (ESN), et les opérationnels, le paysage du est aussi diversifié que complexe. Chacun de ces intervenants apporte une expertise, une approche, et des méthodes spécifiques, contribuant à la richesse et à l’efficacité du processus global de recrutement.

  • Recruteur interne (in-house) : les recruteurs internes, ou in-house, travaillent directement pour l’entreprise qui embauche. Ils font partie de l’équipe des ressources humaines ou du département de recrutement de l’entreprise et se concentrent sur la recherche, la sélection, et l’intégration des nouveaux employés. Si le recrutement est délégué à un tiers (agence d’emploi, cabinet de recrutement, cabinet de chasse de têtes, recruteur freelance, ESN), ils sont généralement le point de contact du cabinet au sein de l’entreprise. Leur mission principale est de pourvoir les postes vacants en identifiant les meilleurs candidats qui correspondent à la culture et aux besoins spécifiques de l’organisation.
  • Intérim ou agence d’emploi : les agences d’intérim fournissent des employés temporaires pour combler des postes vacants, souvent pour une durée limitée ou pour des projets spécifiques. Ces employés, appelés intérimaires, ne sont pas directement employés par l’entreprise cliente mais par l’agence d’intérim. Ce modèle permet aux entreprises de gérer les fluctuations de leur activité tout en offrant aux candidats des opportunités de travail flexibles.
  • Cabinet de recrutement : les cabinets de recrutement sont des prestataires externes spécialisés dans la recherche et la sélection de candidats pour le compte de leurs clients. Contrairement aux recruteurs internes, ils opèrent en tant qu’entités indépendantes et sont souvent utilisés en cas de pic d’activité ou pour des embauches spécifiques, difficiles à pourvoir ou de haut niveau.
  • Chasse de tête : La chasse de tête, ou Executive Search, est un processus de recrutement hautement spécialisé visant à identifier et à attirer des candidats pour des postes de direction ou des rôles très spécialisés. Les chasseurs de tête sont souvent des recruteurs expérimentés ou des cabinets de recrutement spécialisés qui utilisent un réseau étendu et des techniques de recherche ciblées pour approcher discrètement des candidats qui ne cherchent pas activement un nouvel emploi.
  • ESN (Entreprise de Services du Numérique) : les ESN, précédemment connues sous le nom de SSII (Sociétés de Services en Ingénierie Informatique), fournissent des services et des solutions dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Bien que leur activité principale ne soit pas le recrutement, les ESN embauchent régulièrement des professionnels pour répondre aux besoins de leurs projets et de leurs clients. Le recrutement dans ces entreprises peut être géré en interne ou en partenariat avec des cabinets de recrutement spécialisés.
  • Opérationnel (opé) : opérationnel désigne les managers ou les responsables de départements au sein de l’entreprise qui ont un rôle direct dans le processus de sélection des candidats pour leurs équipes. Ils travaillent en collaboration avec les recruteurs internes ou externes pour définir les besoins en recrutement, participer aux entretiens et prendre les décisions finales concernant l’embauche. Les opérationnels sont essentiels pour évaluer l’adéquation technique et culturelle des candidats avec les postes à pourvoir.

Jargon du sourcing pour les recruteurs

  • Annonce : l’annonce est un texte publicitaire (oui !) destiné à attirer l’attention de potentiels candidats, mais également à en repousser d’autres sur une opportunité d’emploi. Contrairement à la fiche de poste, qui est un document interne détaillant les spécificités d’un emploi, l’annonce est conçue pour être diffusée sur divers canaux de recrutement tels que les sites d’emploi ou les réseaux sociaux. Elle met en avant les aspects les plus attractifs du poste et de l’entreprise, visant à susciter l’intérêt et à inciter à postuler, tout en donnant un aperçu général des compétences et expériences recherchées.
  • Multidiffusion (multidiff’) : la multidiffusion dans le recrutement se réfère à la pratique de publier une annonce de recrutement sur plusieurs plateformes ou canaux de diffusion simultanément, dans le but d’augmenter sa visibilité et d’atteindre un plus large éventail de candidats potentiels. Cette stratégie s’appuie souvent sur des logiciels ou des services spécialisés qui permettent de gérer et de suivre les réponses des candidats à partir d’une seule interface, optimisant ainsi le processus de recrutement.
  • Cooptation (referral) : la cooptation, ou referral, est un processus par lequel les employés d’une entreprise recommandent des candidats pour des postes à pourvoir au sein de leur organisation. Cette méthode est particulièrement appréciée pour sa capacité à fournir des candidats de qualité, pré-sélectionnés par des personnes connaissant bien la culture et les besoins de l’entreprise. Les programmes de cooptation peuvent inclure des incitations ou des récompenses pour les employés dont les recommandations aboutissent à une embauche.
  • Recherche booléenne : la recherche booléenne est une méthode de recherche qui utilise des opérateurs logiques (les principaux étant AND, OR, NOT) pour combiner ou exclure des termes spécifiques, permettant ainsi d’affiner les résultats de recherche. Dans le recrutement, elle est utilisée pour filtrer efficacement les CVthèques afin d’identifier des candidats qui correspondent à des critères spécifiques. Cette technique permet aux recruteurs de gagner du temps et d’accroître l’efficacité de leurs recherches de profils.
  • CVthèque : une CVthèque est une base de données regroupant les curriculum vitae (CV) de candidats. Ces bases de données peuvent être internes à une entreprise ou gérées par des plateformes de recrutement en ligne, des sites d’emploi, ou des cabinets de recrutement. Les CVthèques permettent aux recruteurs de rechercher activement des candidats en fonction de critères spécifiques tels que les compétences, l’expérience professionnelle, ou la localisation. L’accès à une CVthèque riche et diversifiée est un atout majeur pour accélérer le processus de sourcing et trouver des candidats qualifiés correspondant aux besoins spécifiques d’un poste.
  • Recruiter (RPS) : fait allusion à une licence LinkedIn Recruiter (Recruiter Lite ou Recruiter Professional Services) qui permet d’identifier des profils selon de nombreux filtres.

Termes liés aux candidats dans le recrutement

  • Candidat boomerang : un candidat boomerang désigne une personne qui retourne travailler pour un ancien employeur après avoir quitté l’entreprise pour explorer d’autres opportunités. Ce phénomène peut être le résultat d’une prise de conscience mutuelle de la valeur ajoutée entre l’employé et l’entreprise, ou d’une amélioration des conditions de travail qui rend le retour attrayant. Les candidats boomerang sont souvent précieux car ils connaissent déjà la culture de l’entreprise et ses processus, permettant ainsi une intégration plus rapide et efficace.
  • Candidat passif : un candidat passif est quelqu’un qui n’est pas activement à la recherche d’un nouvel emploi mais pourrait être intéressé par les bonnes opportunités. Ces candidats sont souvent en poste et satisfaits de leur situation actuelle, mais ouverts à des propositions qui offriraient une amélioration significative en termes de carrière, de rémunération, ou d’équilibre travail-vie personnelle. Les recruteurs ciblent les candidats passifs pour leurs compétences et expériences spécifiques, en utilisant des stratégies de communication directe et personnalisée pour les attirer.
  • HP (haut potentiel) ou top gun : un candidat « top gun » fait référence à une personne exceptionnellement talentueuse et hautement qualifiée dans son domaine, souvent considérée comme étant parmi les meilleures. Ce terme est généralement utilisé pour décrire des individus qui non seulement excellent dans leurs compétences techniques mais qui montrent également des qualités de leadership, d’innovation, et la capacité à avoir un impact significatif sur leur environnement professionnel. Les candidats « top gun » sont recherchés pour leur potentiel à apporter une valeur ajoutée immédiate et à long terme à l’entreprise, grâce à leur expertise avancée et à leur approche proactive des défis.
  • Soft skills (compétences relationnelles) : les soft skills, ou compétences relationelles, font référence aux traits de personnalité, aux compétences sociales et émotionnelles, et aux attitudes qui déterminent la manière dont un individu interagit avec les autres et gère les situations au travail. Contrairement aux compétences techniques, qui sont souvent spécifiques à un domaine ou une fonction, les soft skills sont transférables et universellement applicables à tous les secteurs d’activité. Elles incluent la communication, le travail d’équipe, la résolution de problèmes, la gestion du temps, l’adaptabilité, et le leadership. Les soft skills jouent un rôle crucial dans le succès professionnel, car elles affectent directement la capacité de collaboration, la création d’un environnement de travail positif et l’efficacité dans la réalisation des tâches.
  • Hard skills (compétences techniques) : les hard skills, ou compétences techniques, désignent les compétences spécifiques et mesurables acquises par l’éducation, la formation, ou l’expérience professionnelle. Elles sont directement liées à la capacité d’exécuter des tâches spécifiques et sont souvent validées par des diplômes, des certificats ou des expériences concrètes de travail. Les hard skills peuvent inclure la programmation informatique, la maîtrise de langues étrangères, la comptabilité, la soudure, ou la connaissance de logiciels spécifiques. Dans le processus de recrutement, les hard skills peuvent être évaluées par des tests techniques, des examens de certification ou des évaluations de performance, et sont cruciales pour déterminer si un candidat possède les qualifications nécessaires pour un poste.

Vocabulaire des outils dans le recrutement

  • CRM (Customer Relationship Management) : un CRM est un logiciel permettant le suivi des intéractions avec ses prospects / clients. Dans le recrutement en cabinet, il arrive que l’ATS soit directement intégré à l’ATS.
  • ATS (Applicant Tracking System) : logiciel conçu pour simplifier le processus de recrutement en automatisant la gestion des candidatures de bout en bout. L’ATS aide les recruteurs à diffuser des offres d’emploi, à collecter et à trier les candidatures, à suivre l’avancement des candidats dans le processus de sélection, et à communiquer avec eux. Il est également utile pour stocker des CVs, filtrer les candidats selon des critères prédéfinis, et générer des rapports sur l’efficacité des campagnes de recrutement.
  • Job board : plateforme en ligne où les employeurs peuvent publier des offres d’emploi et où les candidats peuvent postuler à ces offres. Les job boards proposent généralement des fonctionnalités supplémentaires, comme la possibilité pour les recruteurs d’accéder à une CVthèque pour rechercher activement des candidats correspondant à des profils spécifiques. Ils varient en termes de portée, certains étant généralistes tandis que d’autres sont spécialisés dans certaines industries ou professions.
  • Parsing : technique informatique utilisée dans le recrutement pour extraire automatiquement des informations pertinentes des CVs des candidats, telles que les compétences, les expériences professionnelles, et les coordonnées. Le parsing permet de convertir le contenu des CV, souvent structurés de manière différente selon les candidats, en données uniformisées et facilement analysables. Cela facilite le tri et la comparaison des candidatures dans un ATS ou tout autre système de gestion des candidatures.
  • Vivier (talent pool) : ensemble organisé de profils de candidats potentiels que l’entreprise ou le cabinet a identifié, mais qui n’ont pas été recrutés pour un poste spécifique au moment de leur candidature. Les entreprises / cabinets maintiennent ces viviers de talents pour répondre rapidement à de futurs besoins de recrutement, en s’appuyant sur une réserve de candidats déjà évalués et intéressés par l’organisation. Cela permet de réduire les délais de recrutement et d’améliorer la qualité des embauches en puisant dans un bassin de talents connus et engagés.

Termes liés à l’organisation et aux pratiques du recrutement

  • RecOps (Recruitment Operations) : la fonction RecOps se concentre sur l’optimisation, la mesure, et l’automatisation des processus de recrutement au sein d’une organisation. L’objectif des RecOps est d’améliorer l’efficacité du recrutement en appliquant les principes ”Ops” et en utilisant des logiciels permettant d’automatiser certaines tâches. Cela peut inclure la standardisation des processus de recrutement, l’introduction de nouveaux logiciels pour gérer les candidatures, l’analyse de données pour évaluer la performance des stratégies de recrutement, et l’implémentation de solutions d’intelligence artificielle pour automatiser les tâches répétitives. Les RecOps visent à créer un processus de recrutement plus agile et plus réactif, capable de s’adapter aux besoins évolutifs de l’entreprise tout en offrant une expérience candidat positive.
  • Growth Hiring : le growth hiring est une stratégie de recrutement qui adopte les méthodes et l’esprit du growth marketing ou growth hacking pour attirer, engager, et retenir les talents. Cette approche est caractérisée par l’utilisation de techniques analytiques et expérimentales pour identifier et exploiter les canaux de recrutement les plus efficaces, personnaliser l’expérience des candidats, et optimiser en permanence les processus de recrutement. Le growth hiring se distingue par son orientation résultats, avec un accent mis sur l’atteinte rapide d’objectifs via l’A/B testing (méthode de comparaison visant à tester plusieurs approches afin de retenir la plus performante). Il implique souvent une collaboration étroite entre les équipes de recrutement et d’autres départements pour s’assurer que les initiatives de growth soutiennent directement les objectifs globaux de l’entreprise.

Lexique de la facturation dans le recrutement

  • Fees (honoraires) : dans le contexte du recrutement, les honoraires font référence à la rémunération qu’un cabinet de recrutement ou un chasseur de tête perçoit pour ses services de recherche, de sélection et de placement de candidats. Ces frais peuvent être structurés de différentes manières, telles que des pourcentages sur le salaire annuel du candidat placé, des forfaits fixes, ou basés sur le succès de la mission de recrutement.
  • Succès (success fee) : modèle de tarification où le client ne paie les honoraires du cabinet de recrutement que si le processus se termine avec succès par l’embauche d’un candidat. Ce système minimise les risques financiers pour l’entreprise cliente en éliminant les coûts initiaux, alignant les intérêts du recruteur sur les résultats.
  • Pourcentage : méthode de calcul des honoraires basée sur un pourcentage du salaire annuel brut (fixe ou package selon les cas) du candidat embauché. Ce pourcentage varie généralement entre 15% et 30%, selon le secteur, la complexité du poste, et le niveau de spécialisation requis.
  • Forfait (flat fee) : structure de tarification où les honoraires de recrutement sont prédéfinis et fixes, indépendamment du salaire du candidat embauché. Cette méthode offre une prévisibilité des coûts pour les entreprises, surtout utile pour les postes à faible variation salariale.
  • Retainer : paiement anticipé effectué par le client à un cabinet de recrutement, souvent utilisé dans les recherches de cadres supérieurs ou de profils spécialisés. Le retainer peut être déductible du paiement final des honoraires (acompte) ou considéré comme non remboursable (arrhes), servant de garantie de l’engagement du client envers son prestataire.
  • Trois tiers : structure de paiement fractionnée couramment utilisée par les cabinets de chasse de tête, où les honoraires sont divisés en trois parties égales : un tiers est payé à l’initiation du projet, un deuxième tiers à la livraison d’une shortlist de candidats ou d’un mapping, et le dernier tiers à l’embauche effective d’un candidat.
  • Recruitment Process Outsourcing (RPO) : externalisation du processus de recrutement où une entreprise confie tout ou une partie de ses activités de recrutement à un prestataire externe spécialisé. Le RPO permet aux entreprises de bénéficier d’une expertise et de processus de recrutement optimisés, tout en réduisant les coûts associés à ces activités. Les recruteurs en RPO ont une obligation de moyen et non de résultat, et sont généralement rémunérés au TJM (généralement avec des primes en cas de recrutement).
  • TJM (Taux Journalier Moyen) : coût journalier d’un professionnel du recrutement détaché entièrement à son client. Le TJM est généralement utilisé dans le cadre de missions de RPO.
  • Garantie de remplacement : engagement pris par le cabinet de recrutement de relancer une recherche (sans frais supplémentaires ou à un tarif préférentiel), si le candidat placé quitte son poste ou est licencié pendant une période spécifiée, généralement pendant la période d’essai. Cette garantie offre une couche supplémentaire de sécurité pour l’entreprise cliente, assurant un certain niveau de qualité et de fiabilité dans le placement des candidats.

Quelques termes liés aux KPIs du recrutement

  • KPI (Key Performance Indicator): un KPI, ou indicateur clé de performance, est une mesure quantitative utilisée pour évaluer l’efficacité et le succès des processus au sein d’une organisation. Dans le contexte du recrutement, les KPIs permettent d’analyser la performance des stratégies de recrutement, d’identifier les points forts et les axes d’amélioration, et de prendre des décisions éclairées. Les KPIs courants en recrutement incluent le coût par recrutement, le temps pour recruter, et le taux de rétention des nouveaux employés.
  • Cost per hire (coût par recrutement) : le coût par recrutement est un KPI qui mesure le coût total engagé pour pourvoir un poste. Cela inclut les frais d’annonces, les honoraires des cabinets de recrutement, les coûts des outils et des plateformes de recrutement, ainsi que le temps investi par l’équipe des ressources humaines. Ce KPI aide à comprendre l’efficacité financière des processus de recrutement et à identifier les opportunités de réduction des coûts.
  • Time to hire (durée du recrutement) : le time to hire mesure le temps écoulé entre le moment où un candidat est contacté pour la première fois et le moment où il accepte l’offre d’emploi. Ce KPI permet d’évaluer la rapidité et l’efficacité du processus de recrutement, offrant des insights sur la capacité de l’entreprise à pourvoir rapidement les postes vacants.
  • Time to fill (délai de pourvoi) : similaire au time to hire, le time to fill mesure la durée totale nécessaire pour pourvoir un poste, à partir du moment où le poste est publié jusqu’à l’arrivée du nouvel employé. Ce KPI donne une vision globale de l’efficacité du processus de recrutement, incluant les étapes de sourcing, de sélection, et d’intégration, et peut être utilisé pour planifier et anticiper les besoins en recrutement.

Lexique de la prospection pour les cabinets de recrutement et les ESNs

  • Outbound (prospection sortante) : l’outbound, ou prospection sortante, désigne l’ensemble des stratégies et des tactiques de marketing et de vente qui impliquent une approche proactive et directe pour atteindre des prospects ou des clients potentiels. Cette méthode est à opposer à l’inbound, qui vise à attirer les clients vers soi. L’outbound inclut des activités telles que le cold call (appel à froid), le cold mail (email à froid), l’ad chase (pige), et le push CV, où les recruteurs initient le contact avec des prospects qui n’ont pas exprimé d’intérêt préalable pour les services proposés. Dans le contexte des cabinets de recrutement et des ESNs, l’outbound est souvent utilisé pour :
    • Identifier et contacter de nouvelles entreprises susceptibles d’avoir besoin de services de recrutement.
    • Présenter des candidats qualifiés directement aux entreprises, même sans mandat préexistant, dans l’espoir d’initier une collaboration.
    • Répondre à des offres d’emploi publiées par des entreprises pour proposer une assistance dans le processus de recrutement.
  • Cold call : le cold call, ou appel à froid, est une méthode de prospection commerciale qui consiste à contacter directement des prospects potentiels par téléphone sans avoir eu de relation préalable avec eux. Dans le contexte des cabinets de recrutement et des ESNs, ces appels visent à présenter les services offerts, à découvrir les besoins en recrutement de l’entreprise ou à proposer directement des candidats pour des postes ouverts. Malgré son caractère intrusif, le cold call peut être efficace lorsqu’il est bien ciblé et personnalisé.
  • Cold mail : similaire au cold call, le cold mail est une technique de prospection qui implique l’envoi d’e-mails à des prospects avec lesquels on n’a jamais eu de contact auparavant. Le but est de susciter l’intérêt pour les services de recrutement ou de conseil proposés, en mettant en avant la valeur ajoutée pour l’entreprise cible. Les cold mails doivent être concis, personnalisés, et comporter un appel à l’action clair pour inciter le destinataire à engager une conversation.
  • Push CV (placement actif, agent de talents) : cette méthode de prospection spécifique aux cabinets de recrutement consiste à sélectionner et préqualifier des candidats en vue de les présenter à des entreprises potentiellement intéressées, souvent de manière anonyme, en vue d’obtenir un mandat de recrutement. Le push CV permet aux recruteurs de démontrer leur capacité à identifier des talents pertinents et d’initier des collaborations avec de nouveaux clients en répondant à des besoins de recrutement spécifiques avant même d’avoir discuté d’un éventuel engagement contractuel.
  • Ad chase (ou pige) : technique de prospection qui consiste à identifier et répondre à des offres d’emploi publiées par des entreprises (et non par des intermédiaires comme les cabinets de recrutement ou les agences d’intérim) pour proposer les services de recrutement de son cabinet ou de son ESN. Cette approche est basée sur l’idée que les annonces d’emploi représentent un signal d’intention fort pour d’éventuels besoins en recrutement. L’Ad chase permet de cibler des entreprises ayant un besoin immédiat de recrutement, rendant la proposition de services plus pertinente et opportune (BOFU ou Bottom Of the FUnnel, acronyme désignant la dernière étape du parcours d’achat).
  • Inbound (prospection entrante) : stratégie marketing visant à attirer des clients en créant et en partageant du contenu de manière gratuite à son audience. Pour un cabinet de recrutement ou une ESN, cela peut inclure la publication d’articles de blog, de livres blancs, et l’utilisation du SEO pour attirer naturellement des prospects vers leur site web, où ils peuvent en apprendre plus sur les services offerts.

Lexique spécifique aux cabinets de conseils (ESN / SSII)

  • Attrition : l’attrition désigne le taux de rotation du personnel au sein d’une entreprise, mesurant spécifiquement le phénomène de démission des employés sur une période donnée. Dans le contexte des ESNs / cabinets de conseils, l’attrition est un indicateur clé pour évaluer la stabilité de l’équipe de consultants et la capacité à retenir les talents. Un taux d’attrition élevé peut signaler des problèmes sous-jacents tels que l’insatisfaction au travail, un manque d’opportunités de développement professionnel ou des conditions de travail inadéquates, affectant la performance globale et la réputation du cabinet.
  • Intercontrat (Bench) : terme utilisé dans les cabinets de conseil / ESNs pour désigner la situation d’un consultant qui, temporairement, n’est pas affecté à un projet client, donc pas facturé. Pendant cette période, le consultant peut se consacrer à des activités internes telles que la formation, le développement professionnel ou le soutien à des projets internes, en attendant une nouvelle affectation. La gestion efficace des périodes d’intercontrat est cruciale pour optimiser la rentabilité et maintenir l’engagement des consultants sur le long terme.
  • Recrutement sur projet : cette approche de recrutement consiste à embaucher des consultants spécifiquement pour répondre à un besoin client défini, avec des compétences et une expertise alignées sur les exigences d’un projet particulier. Le recrutement sur projet permet aux cabinets de conseil de fournir des solutions personnalisées à leurs clients, tout en assurant une adéquation parfaite entre les compétences du consultant et les besoins du projet.
  • Recrutement sur profil : stratégie de recrutement visant à attirer et à embaucher des consultants avec des compétences générales et une forte employabilité, indépendamment des besoins immédiats d’un projet spécifique. Cette approche permet aux cabinets de conseils de disposer d’une réserve de talents polyvalents et facilement mobilisables sur divers projets, en fonction des demandes fluctuantes des clients. Le recrutement sur profil favorise également la construction d’équipes diversifiées et adaptatives, capables de répondre à des challenges variés. En revanche, le recrutement sur profil a un impact fort sur la rentabilité, les consultants recrutés n’étant pas forcément immédiatement placés chez des clients finaux.

Conclusion sur le lexique du recrutement

Notre lexique du recrutement classé par thèmes, touche à sa fin. Cette compilation se veut être un outil pour les professionnels du recrutement et des Ressources Humaines plus généralement. Elle vise également à aider les nouveaux venus dans le domaine en leur proposant une compréhension des termes clés, facilitant ainsi leur intégration, bienvenue !

Le monde du recrutement est en perpétuelle évolution, et avec lui, son vocabulaire. Nous mettrons ce lexique à jour régulièrement afin qu’il reste une référence à consulter régulièrement.

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RecOps (Recruiting Operations), facilitateur de la fonction recrutement

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Comment les RecOps font progresser la fonction recrutement

Les Ops (opérations), c’est quoi ?

Afin d’être plus agiles dans un contexte de croissance forte, les start-ups ont rationalisé les organigrammes et fait émerger de nouveaux intitulés de poste.

La où un département commercial était historiquement composé de… commerciaux, il est désormais de plus en plus structuré autour des étapes du cycle de vente :

  • L’identification d’opportunités et la prise de RDVs est gérée par des Sales Development Representative ou des Business Development Representative
  • Les démonstrations, la négociation et le closing sont gérés par des Sales ou des Account Executive
  • L’onboarding, le SAV et l’up et cross-sell sont gérés par des Customer Success Manager / Account Manager

Cette division des tâches permet à chaque équipe d’être plus efficace sur son périmètre, mais génère également des problèmes de communication / organisation entre elles, d’où l’apparition d’un nouvel acteur : le Sales Ops.

Acteur transverse, il est le chef d’orchestre qui va améliorer les processus de vente en intervenant à plusieurs niveaux :

  • Mise en place d’outils
  • Faciliter la transmission d’opportunités des SDRs au Sales, puis des Sales aux CSMs
  • Faciliter la communication entre les équipes
  • Former les équipes
  • Reporting et suivi des KPIs

Les Ops appliqués au recrutement = RecOps

Le terme RecOps fait référence à Recruitment Operations, recrutement et opérations en français.

A la manière des Sales Ops dans un département commercial, les RecOps ont un rôle transverse qui orchestre l’ensemble des activités de recrutement. Le périmètre évolue d’une entreprise à l’autre et inclut généralement : stratégie de recrutement, marque employeur, outils, reporting, formation, etc.

Cette dimension holistique souligne le rôle central des RecOps dans l’écosystème du recrutement, faisant d’eux des experts des outils de recrutement, de l’automatisation, du reporting, ainsi que des formateurs / coachs pour l’équipe.

En synthèse, les RecOps ont une approche stratégique visant à optimiser, innover et rendre plus efficaces les opérations de recrutement au sein d’une organisation.

Le modèle RecOps

Le modèle RecOps a été théorisé par James Colino dans son livre RecOps: Recruiting Is (Still) Broken. Here’s How to Fix It. (ISBN 978-1544526690).

L’idée est simple : l’objectif d’un RecOps étant d’optimiser la fonction recrutement d’une organisation ; en améliorant chaque partie du système, on peut transformer l’ensemble de la fonction. Il est donc utile d’identifier ces parties et de se représenter la fonction recrutement par pôles.

James en propose cinq pour une fonction recrutement “typique” : stratégie, opérations, recrutement, données et RecOps.

  • Stratégie : Mission, Vision, Stratégie, Objectifs, Priorités
  • Opérations : Processus, Programmes, Outils / Tech, Compliance, Budget, Formation, Reporting, Calendriers
  • Recrutement : Kick-off, Sourcing, (multi)diffusion, Screening, Planification RDVs, Entretiens, Offre, Onboarding
  • Données : Coût, Qualité, Rapidité, Volume, Expérience, Feedback, Etudes, KPIs
  • RecOps : Analyse de données, Adoption des outils, Parcours / Processus, Amélioration continue

Quelles sont les tâches d’un RecOps ?

Le modèle RecOps donne une bonne indication des principales tâches et responsabilités qui définissent le quotidien d’un professionnel du RecOps.

  • Alignement des stratégies : l’alignement des stratégies consiste à assurer une cohérence entre la stratégie d’entreprise, la stratégie RH, et la stratégie de recrutement, créant ainsi un fil conducteur clair pour toutes les opérations de recrutement
  • Données / Prise de recul : le RecOps force la prise de recul à travers la collecte, l’agrégation et l’analyse de données, permettant aux entreprises de prendre des décisions éclairées et d’ajuster leurs stratégies / actions en conséquence
  • Outils & Tech : le RecOps est en veille continue sur les outils, leur utilisation, leur implémentation et leur adoption par les équipes afin que les parties prenantes au recrutement puissent gagner en efficacité
  • Recherche et innovation : le RecOps explore continuellement de nouvelles méthodes et technologies pour améliorer l’efficacité des processus de recrutement
  • Optimisation des processus : l’optimisation des processus est une tâche importante chez les RecOps, qui doivent définir des processus favorisant des interactions efficaces et productives au sein de la fonction recrutement, tout en améliorant la qualité des recrutements
  • Gestion de projet : la gestion de projets fait partie intégrante du rôle d’un RecOps, impliquant la planification, l’exécution et le suivi de projets faisant généralement intervenir des équipes multidisciplinaires
  • Formation et ingénierie pédagogique : la formation et la conception pédagogique sont cruciales pour assurer que les équipes de recrutement soient à jour avec les meilleures pratiques et outils. Le RecOps développe et met en œuvre des programmes de formation pour développer continuellement les compétences de l’équipe
  • Gestion proactive et réactive : le RecOps gère les problèmes quotidiens et les défis, agissant à la fois de manière réactive pour résoudre les problèmes immédiats et proactive pour identifier et prévenir les obstacles futurs

Comment devenir RecOps ?

Le métier de RecOps étant relativement récent, il n’existe pas de formation spécifique pour l’exercer. Devenir un expert RecOps ne repose donc pas sur un parcours académique traditionnel mais plutôt sur une passion pour le recrutement et une solide expérience dans le domaine. Les compétences en growth marketing, la maîtrise des outils de recrutement et une compréhension approfondie de l’amélioration des processus sont essentielles.

L’auto-formation à travers des newsletters, blogs, podcasts, et interactions avec la communauté RecOps sur les réseaux sociaux est encouragée pour rester à la pointe du métier.

Un parcours en ressources humaines, en gestion des affaires, ou dans un domaine connexe peut constituer une solide fondation pour une carrière en RecOps.

Conclusion

Le RecOps est un poste émergent qui a vocation a se développer dans les années à venir, à la manière des SalesOps, FinOps, etc. qui ont émergé en start-ups ces dernières années.

En rationnalisant la fonction recrutement, en exploitant les données et en implémentant les bons outils, le RecOps joue un rôle clé dans l’optimisation des performances de recrutement et, par extension, dans le succès global de l’entreprise.

Sa capacité à jongler avec plusieurs aspects du recrutement en fait une pierre angulaire de l’efficacité et de l’innovation dans la recherche de talents.

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Soft skills : à quoi ça sert ? Définition

Soft skills : à quoi ça sert ? Définition

Soft skills : les “compétences douces” indispensables

Alors que les compétences techniques classiques restent des critères fiables pour toute entreprise, les soft skills sont de plus en plus souvent pris en compte pour évaluer des candidats lors d’un recrutement, mais également pour gérer les salariés au quotidien. On parle également de qualités humaines, de compétences douces ou de comportements au travail individuels.

En quoi consistent les soft skills ? Qu’incluent-elles ? Comment les évaluer ? Quelle est leur réelle importance dans une entreprise ? Toutes nos réponses d’experts !

Qu’est-ce que les soft skills ?

Définition des soft skills

Les soft skills, également appelées compétences douces, sont des traits personnels et interpersonnels qui influencent la manière dont un individu interagit avec les autres et gère ses propres émotions.

Ces compétences, considérées comme des qualités personnelles, englobent des aspects tels que la communication, la résolution de problèmes, la collaboration, la créativité, la pensée critique, la gestion du temps, l’empathie ou encore la capacité à travailler en équipe.

Quelles différences entre soft skills et hard skills ?

Les hard skills se réfèrent aux compétences techniques spécifiques à un domaine. Elles sont généralement mesurables et démontrables par des certifications, des diplômes ou une expérience formelle (maîtrise d’une langue étrangère, connaissance approfondie d’un logiciel, etc.). Ces compétences sont souvent acquises par l’éducation, la formation professionnelle ou l’expérience pratique.

A contrario, les soft skills sont transversales et jouent un rôle crucial dans le succès professionnel en favorisant des relations harmonieuses, une communication efficace et une adaptabilité à différents contextes. Elles sont plus difficiles à mesurer de manière objective, mais jouent un rôle essentiel dans le succès professionnel.

La principale différence réside dans la nature des compétences. Alors que les hard skills démontrent la capacité à effectuer des tâches spécifiques, les soft skills reflètent la manière dont une personne interagit, communique et s’adapte dans un contexte professionnel et social donné.

Quelle est l’importance des soft skills ?

L’importance des soft skills dans le monde professionnel est de plus en plus reconnue, ces dernières jouant un rôle décisif dans le succès aussi bien individuel que collectif. Voici quelques points clés mettant en lumière l’importance des soft skills :

  • La communication : une bonne communication interne facilite la transmission d’idées, la résolution de problèmes ainsi que la création d’un environnement de travail positif. Une communication claire et empathique favorise donc une collaboration harmonieuse tout en réduisant les potentiels malentendus au sein des équipes ;
  • L’adaptabilité et la flexibilité : les individus capables de s’adapter rapidement aux changements sont mieux équipés pour relever les défis professionnels et saisir les opportunités qui s’offrent à eux ;
  • Le leadership : des compétences en leadership, telles que la capacité à motiver, inspirer et guider les autres (ou encore à retenir les talents) sont des soft skills absolument essentielles pour les personnes occupant des postes à responsabilité ;
  • La résolution de conflits : des soft skills en matière de résolution de problèmes permettent de traiter plus efficacement les défis complexes du quotidien professionnel, de désamorcer des conflits entre collègues, permettant aux individus qui en sont dotés de trouver des solutions innovantes et de prendre plus facilement des décisions éclairées ;
  • L’intelligence émotionnelle : cela englobe la compréhension et la gestion des émotions, aussi bien des siennes que celles des autres. L’intelligence émotionnelle contribue à des relations professionnelles saines, à une résolution constructive des conflits ainsi qu’à une gestion plus efficace du stress.

Quels sont les principaux types de soft skills ?

Compétences de communication

Les compétences en communication représentent un pilier essentiel des soft skills. Elles comprennent notamment la capacité à transmettre des idées de manière claire et concise, à écouter activement et à adapter son message en fonction du public.

Une communication efficace favorise ainsi la collaboration au sein des équipes, réduit les risques de malentendus et contribue à un environnement de travail propice aux échanges d’idées entre collaborateurs.

Les individus dotés de compétences en communication développées sont réputés pour créer des relations professionnelles solides et influencer positivement leur entourage.

Compétences de gestion

Pour leur part, les compétences de gestion sont liées à la manière dont les individus dirigent des équipes, prennent des décisions et gèrent leur propre temps et ressources.

Ces compétences englobent donc la capacité à motiver et à inspirer les autres, à déléguer efficacement, à fixer des objectifs clairs ou encore à assurer une gestion efficiente des tâches et des priorités.

Elles incluent de plus la gestion de soi, mettant l’accent sur la capacité à rester concentré, à gérer le stress et à maintenir une motivation constante dans son environnement de travail. Ces compétences sont cruciales pour maintenir un leadership fort, mais également pour assurer une productivité personnelle élevée pour n’importe quel salarié.

Compétences personnelles et relationnelles

Enfin, les compétences personnelles et relationnelles décrivent la manière dont les personnes interagissent avec elles-mêmes et avec les autres au sein d’un environnement professionnel.

Cela peut inclure l’intelligence émotionnelle, l’empathie, la résolution de conflits, la capacité de collaboration et la gestion des relations interpersonnelles.

L’intelligence émotionnelle, au cœur de ces compétences, permet de comprendre et de gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres. L’intérêt de cette soft skill réside dans le fait qu’elle favorise des relations positives et une communication plus efficace, en particulier dans un contexte professionnel. L’empathie, d’autre part, permet de se mettre à la place des autres, renforçant les liens professionnels et contribuant à une culture d’entreprise inclusive.

Soft skills et marché du travail

Quelles sont les soft skills les plus demandées sur le marché du travail ?

Parmi les soft skills les plus demandées sur le marché du travail en 2024 on relève notamment :

  • Le management,
  • Le leadership,
  • La communication,
  • L’empathie,
  • La négociation,
  • Le développement personnel,
  • L’esprit d’équipe,
  • L’intelligence collective,
  • La créativité,
  • La gestion du stress,
  • La résilience.

Quel est l’impact des soft skills sur les opportunités de carrière ?

L’impact des soft skills sur les opportunités de carrière est significatif, voire même déterminant. Il faut savoir que les compétences douces jouent un rôle clé lors des processus de recrutement, les employeurs cherchant des candidats capables de s’adapter, de collaborer efficacement et de contribuer positivement à la dynamique d’équipe.

Une communication efficace est un atout majeur, car elle permet de présenter ses idées de manière convaincante et d’établir des relations professionnelles solides. De plus, une personne dotée d’une intelligence émotionnelle développée est en mesure de gérer les interactions interpersonnelles de manière positive, favorisant un environnement de travail harmonieux.

Les soft skills sont également cruciales pour progresser dans sa carrière. Les individus ayant une capacité avérée à résoudre des problèmes, à prendre des initiatives ou encore à travailler en équipe ont souvent l’opportunité de prendre de nouvelles responsabilités et d’accéder à des postes de direction. Le leadership, en particulier, est une soft skill recherchée pour des postes de gestion et de direction.

Par ailleurs, les soft skills contribuent à la construction d’une réputation professionnelle solide. Les employés qui démontrent un haut niveau de compétences comportementales sont d’autant plus susceptibles de bénéficier d’opportunités de promotion, de recommandations professionnelles et de reconnaissances de la part de leurs pairs et supérieurs.

Développer et valoriser ses soft skills

Comment renseigner ses soft skills sur son CV ?

En intégrant efficacement vos soft skills dans votre CV, vous pouvez augmenter vos chances d’obtenir une réponse favorable suite à un processus de recrutement. Plutôt que de simplement lister ces compétences, voici quelques astuces pour les citer :

  • Section résumé : débutez votre CV par une section résumé, dans laquelle vous pouvez mettre en avant vos compétences générales et vos soft skills les plus pertinentes. Par exemple, soulignez votre capacité à travailler en équipe, votre excellente communication ou encore votre leadership ;
  • Expériences professionnelles : illustrez vos soft skills à travers vos expériences professionnelles en utilisant des exemples concrets. L’idée est de démontrer la manière dont vous avez appliqué avec succès certaines compétences douces dans des situations professionnelles spécifiques ;
  • Rubrique dédiée : si vous estimez que certaines soft skills sont particulièrement pertinentes pour le poste visé, envisagez de créer une section dédiée dans votre CV pour mettre en lumière vos points forts (créativité, résilience, gestion du stress, etc.) ;
  • Bonus avec la lettre de motivation : profitez également de votre lettre de motivation pour approfondir certains aspects de vos soft skills. Utilisez par exemple des exemples prouvant que ces compétences ont été bénéfiques dans le passé et qu’elles peuvent être mises à profit dans le nouveau poste envisagé.

Comment mettre en avant ses soft skills lors d’un entretien ?

Lors d’un entretien, réussir à mettre en avant ses soft skills nécessite une approche particulièrement stratégique, basée sur des exemples concrets et une communication claire.

Plutôt que de simplement énumérer vos compétences douces, contextualisez-les en partageant des expériences professionnelles antérieures. Par exemple, si vous voulez mettre en avant votre compétence en communication, racontez une situation où vous avez réussi à résoudre un malentendu au sein d’une équipe en utilisant une communication claire et empathique.

Utilisez également des anecdotes pertinentes pour illustrer vos compétences en matière de résolution de problèmes, en collaboration ou en leadership. Soyez prêt à répondre à des questions comportementales en décrivant la manière dont vous avez géré des défis spécifiques.

Ainsi, en soulignant l’application de vos soft skills dans des situations réelles, vous serez en mesure de fournir des preuves tangibles de votre valeur ajoutée. N’oubliez pas de souligner votre volonté de continuer à développer ces compétences, ce qui appuie votre engagement envers une croissance professionnelle continue. Ni plus, ni moins.

Stratégies pour développer ses soft skills

Afin de développer vos soft skills, la première chose à faire est de miser sur l’auto-réflexion. Par exemple, pour améliorer votre communication, vous pouvez participer à des groupes de discussion, des clubs de débat ou encore des formations en communication.

La lecture de livres sur le développement personnel et la participation à des ateliers sur la gestion du stress peuvent pour leur part favoriser la résilience émotionnelle, alors que la prise d’initiatives dans des projets de groupe peut renforcer vos compétences de travail d’équipe et de leadership.

L’auto-observation et la sollicitation de feedback sont également essentielles. Prendre conscience de ses réactions dans des situations professionnelles variées permet d’identifier les domaines à améliorer.

Soft skills dans le contexte de l’entreprise

Le rôle des soft skills dans le travail d’équipe

En matière de travail d’équipe, les soft skills s’avèrent bien plus importantes qu’il n’y paraît. Elles permettent de créer un environnement de travail collaboratif et productif, la communication étant placée au cœur de cette dynamique.

Résultat ? Les membres de l’équipe peuvent partager clairement leurs idées, résoudre les conflits de manière constructive et assurer une compréhension mutuelle de qualité.

L’empathie, une compétence douce incontournable, favorise la création de relations positives au sein de l’équipe, renforçant le sentiment de confiance et de camaraderie. La gestion des conflits, une autre soft skill importante, permet de résoudre les désaccords de manière pertinente et constructive, évitant que les tensions ne perturbent trop longtemps le fonctionnement de l’équipe. Autre exemple avec la créativité et l’innovation, qui contribuent à générer des idées novatrices lors de la résolution de problèmes collectifs.

Le rôle des soft skills pour les managers et les leaders

Contre toute idée reçue, les soft skills revêtent également une importance particulière pour les managers et les leaders. Elles leur permettent de guider, motiver et inspirer leurs équipes au gré des évolutions de l’entreprise et des nouveaux défis.

La compétence douce en leadership, par exemple, englobe plusieurs soft skills intermédiaires telles que la capacité à déléguer, à inspirer la confiance et à prendre des décisions éclairées. S’agissant de la communication, elle est indispensable pour les managers, cette dernière leur permettant de transmettre clairement les objectifs et de mobiliser leurs équipes pour accomplir les objectifs de l’entreprise.

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Recrutement MLM : Comment faire ?

Recrutement MLM : Comment faire ?

Comment mettre en place un recrutement MLM ?

Le recrutement MLM est une des manières permettant à une entreprise de se développer. Toutefois, il n’est pas toujours simple de savoir quelles techniques de recrutement adopter, quels canaux de communication utiliser, ou encore quelles qualités de recruteur réunir.

En quoi consiste le recrutement MLM ? Quelles sont ses stratégies clés ? Quid des étapes à suivre pour un recrutement MLM efficace ? Toutes nos réponses d’experts !

Qu’est-ce qu’un recrutement MLM ?

Le recrutement MLM, ou Multi-Level Marketing, se réfère à une méthode de vente directe grâce à laquelle des membres d’un réseau génèrent des revenus non seulement par la vente directe de produits ou services, mais aussi par le recrutement de nouveaux membres au sein  du réseau.

Également connu sous le nom de marketing de réseau, ce modèle repose sur une structure à plusieurs niveaux. Chaque membre du réseau ou du collectif a la possibilité de recruter (ou coopter / parrainer) des filleuls, constituant ainsi une équipe descendante. Le “parrain” est dès lors intéressé à la performance de ses “filleuls”: il perçoit une commission indexée sur le chiffre d’affaires de son filleul et ses éventuels filleuls (jusqu’à plusieurs niveaux selon les réseaux), créant ainsi des opportunités de revenu passif pour les personnes réussissant à développer des équipes performantes.

Stratégies clés pour le recrutement MLM

Construire un réseau efficace

Dans le cadre du recrutement MLM, la construction d’un réseau efficace est une stratégie cruciale à adopter dès le départ. Cela implique non seulement d’attirer de nouveaux membres, mais également leur permettre de se développer afin d’être performants. Le parrain a donc tout intérêt à aider / accompagner ses filleuls dans le lancement de leur activité.

La première étape consiste à identifier des individus partageant la même vision du produit ou du service proposé, mais également intéressés par l’indépendance et l’opportunité de créer leur propre entreprise. Les nouveaux entrants sont généralement formés sur les produits et les services vendus, les techniques de vente et les aspects clés du modèle MLM. Dès lors, le fait d’encourager la collaboration au sein de l’équipe et d’organiser des réunions régulières et des formations favorise un environnement propice à la croissance collective.

Utiliser les médias sociaux pour le recrutement

L’utilisation des médias sociaux peut s’avérer très utile en matière de recrutement MLM, avec un accès étendu à un public potentiel permettant une communication directe et personnalisée. Les plateformes telles que Facebook, Instagram et LinkedIn offrent ainsi des opportunités uniques pour élargir sa portée et attirer des candidats intéressés par le modèle MLM.

La création et l’optimisation de profils professionnels sur ces plateformes sont des priorités, notamment pour que les distributeurs MLM puissent partager du contenu engageant, tel que des témoignages de réussite, des témoignages clients ou encore des informations sur les opportunités d’affaires en cours.

L’interaction active avec les commentaires, les messages directs et les partages contribue d’autant plus à établir des relations authentiques avec le public. Certains membres peuvent également organiser des événements en ligne, des sessions de questions-réponses en direct et même des webinaires destinés à éduquer et à engager leur public.

Trouver des prospects en MLM

La recherche de prospects constitue l’un des autres aspects essentiels du recrutement MLM, et elle repose sur une approche proactive visant à identifier des individus intéressés par l’opportunité d’affaires proposée.

Première étape : définir clairement le profil de l’audience idéale, en prenant en compte des critères tels que les intérêts, la situation géographique et la démographie.

Dans cette logique, les événements locaux, tels que les salons, les foires et les réunions de quartier, représentent des opportunités uniques pour établir des contacts en personne. Vous pouvez notamment distribuer des brochures informatives ou partager des témoignages de réussite à même de susciter l’intérêt de vos prospects potentiels.

Les recommandations de bouche à oreille jouent également un rôle majeur, alors n’hésitez pas à encourager les membres actuels de votre réseau à partager leur expérience et à recommander des candidats potentiels, ce qui ne fera qu’augmenter la crédibilité de votre opportunité MLM.

Enfin, l’utilisation de logiciels de gestion de contacts et de systèmes de suivi des prospects aide à organiser de manière minutieuse les informations collectées. Globalement, trouver des prospects en MLM nécessite donc une combinaison de stratégies en ligne et hors ligne.

Rédaction d’annonces efficaces pour le recrutement MLM

La rédaction d’annonces efficaces pour le recrutement MLM est une étape incontournable pour attirer l’attention des prospects potentiels et les incitent à explorer davantage l’opportunité qui leur est soumise. Voici quelques stratégies clés pour rédiger des annonces percutantes :

  • Clarté et conviction : vos annonces doivent être claires et convaincantes dès le départ. Il est important de mettre en évidence les avantages et les opportunités offerts par votre recrutement MLM, tout en décrivant de manière transparente le rôle des membres et les gains potentiels ;
  • Utilisation de témoignages : le fait d’intégrer des témoignages de membres renforce la crédibilité de votre opportunité. Les histoires de réussite personnelles créent un lien émotionnel avec les prospects et démontrent le potentiel de croissance au sein du réseau, qui doit être souligné ;
  • Mise en avant des avantages : mettez en avant les avantages uniques du modèle MLM, tels que la flexibilité, la possibilité de travailler de chez soi, les gains basés sur la performance ainsi que la formation continue ;
  • Appel à l’action clair (CTA) : chaque annonce doit inclure un appel à l’action clair, incitant les intéressés à prendre une action spécifique (invitation à rejoindre une présentation en ligne, à poser des questions ou encore à s’inscrire pour en savoir plus) ;
  • Utilisation de visuels attractifs : n’oubliez pas d’inclure des visuels attrayants, tels que des infographies ou des photos d’événements MLM, afin d’attirer d’autant plus l’attention de vos prospects et de rendre l’annonce plus mémorable ;
  • Personnalisation en fonction de la plateforme : adaptez le ton et le format de l’annonce en fonction de la plateforme de diffusion utilisée. Par exemple, les annonces sur les réseaux sociaux peuvent être plus informelles et interactives, tandis que les annonces imprimées peuvent nécessiter une approche beaucoup plus structurée.

Techniques de prospection en MLM

Comment commencer dans le MLM ?

Si vous envisagez de commencer dans le MLM, il faut savoir que cela requiert une approche réfléchie, notamment pour réussir à établir un réseau solide.

Tout d’abord, il est essentiel de bien comprendre le produit ou le service que vous allez promouvoir, ainsi que les valeurs et la mission de l’entreprise que vous représentez. Nous vous recommandons de réaliser plusieurs missions / ventes seul avant de commencer à parrainer en MLM. Votre connaissance approfondie du métier vous permettra de présenter l’opportunité avec conviction et crédibilité.

Ensuite, la création d’une liste de contacts personnels est l’une des autres étapes incontournables. Identifiez des amis, des membres de votre famille, des collègues et d’autres contacts qui pourraient être intéressés par cette opportunité. Ces personnes peuvent alors constituer votre premier cercle de prospection.

Adoptez alors une approche authentique et transparente lors de vos conversations. Plutôt que de vous concentrer uniquement sur la vente, mettez l’accent sur le partage de votre enthousiasme et de votre conviction quant aux avantages du produit ou de l’opportunité en question. Écoutez les besoins et les préoccupations de vos prospects, puis personnalisez votre approche en fonction de leurs centres d’intérêts. Ne jamais sur-vendre au risque de décevoir vos filleuls ultérieurement, soyez authentiques et sincères. Tout le monde n’est pas fait pour travailler à son compte, évitez les déceptions !

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Utiliser le marché chaud et froid

L’utilisation du marché chaud et froid est une stratégie clé dans le MLM pour élargir son réseau de prospects. Le marché chaud se compose de personnes avec lesquelles vous avez déjà une connexion ou une relation existante, comme des amis, des membres de la famille, des collègues, ou même d’anciens camarades de classe. Ces personnes sont considérées comme « chaudes » car elles ont déjà une certaine familiarité avec vous, ce qui peut faciliter la communication et la présentation de l’opportunité.

A contrario, le marché froid implique la prospection auprès de personnes avec lesquelles vous n’avez pas de relation préexistante. Cela peut inclure des inconnus ou des contacts que vous établissez par le biais d’événements, des médias sociaux ou d’autres canaux de communication. Dans le marché froid, la première impression est donc cruciale. Les approches doivent être correctement ciblées, professionnelles et adaptées au contexte..

Développez votre réseau

Lors d’événements, il est primordial de vous préparer en définissant des objectifs clairs, que ce soit le nombre de nouveaux contacts à établir ou les personnes clés à rencontrer.

Une préparation minutieuse contribue à rendre chaque interaction significative. En adoptant une approche authentique, en posant des questions pertinentes et en partageant des expériences intéressantes, vous pourrez ainsi créer des liens solides avec les participants en fonction de leurs propres objectifs.

Des cartes ou supports de présentation bien conçus, contenant des informations claires sur l’entreprise et des incitations à l’action peuvent être utilisés. La participation active, que ce soit en contribuant aux discussions, en intervenant lors de présentations ou en offrant son aide dans l’organisation d’un évènement, augmente tout autant votre visibilité au sein de la communauté.

Enfin, un suivi rapide après l’événement, exprimant le plaisir d’avoir rencontré la personne et proposant des discussions approfondies sur l’opportunité MLM, finit de contribuer au renforcement des liens établis lors des rencontres de réseautage.

Développer un mindset de recruteur MLM

Le recrutement dans le MLM peut s’avérer être un véritable défi, et un bon recruteur doit être capable de maintenir un engagement constant malgré les revers potentiels.

La capacité à inspirer et à motiver les autres est également un attribut essentiel. Un bon recruteur MLM sait comment présenter l’opportunité de manière convaincante, susciter l’intérêt et in fine encourager à l’action.

Une communication soignée constitue l’une des autres qualités fondamentales à avoir. Un recruteur MLM doit être capable de transmettre clairement les avantages de l’opportunité et de répondre aux questions de manière informative. Enfin, la recherche constante d’amélioration personnelle et professionnelle permet aux recruteurs MLM de rester ouverts à l’apprentissage continu, d’affiner leurs compétences et de s’adapter aux évolutions du marché.

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Utilisation du marketing d’attraction dans le MLM

Le fait d’utiliser le marketing d’attraction (ou inbound marketing) dans le MLM consiste à attirer les prospects vers soi de manière naturelle et persuasive. Pour réussir dans cette approche, la création d’un contenu de qualité est essentielle.

Cela peut prendre la forme d’articles de blog informatifs, de vidéos captivantes ou encore de posts sur les réseaux sociaux. Ce contenu doit démontrer une expertise dans le votre domaine, offrir des conseils précieux et répondre aux questions potentielles des prospects.

Une présence en ligne soignée est tout aussi cruciale. Les recruteurs MLM doivent utiliser les médias sociaux de manière stratégique pour partager leur parcours, les réussites de leur équipe, sans oublier les avantages de rejoindre leur réseau. L’objectif ? Créer une image authentique et attrayante.

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Qu’est-ce qu’un entretien culture fit ?

Qu’est-ce qu’un entretien culture fit ?

Entretien Culture Fit : enjeux et mode d’emploi

Alors que la culture d’entreprise joue un rôle de plus en plus déterminant, l’entretien Culture Fit émerge comme l’étape incontournable de tout processus de recrutement en 2024. Bien plus qu’une simple évaluation des compétences techniques, ce type d’entretien vérifie l’alignement entre les valeurs d’un candidat avec la culture prédominante de l’entreprise.

Qu’est-ce qu’un entretien Culture Fit ? Quels sont ses avantages ? Comment le préparer ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le sujet !

Qu’est-ce que la “Culture Fit” ?

La Culture Fit, ou adéquation culturelle, représente la correspondance entre les valeurs et les comportements d’un individu et ceux d’une entreprise. Il s’agit d’une notion clé dans le monde professionnel moderne, mettant en lumière l’importance de l’harmonie entre les membres de l’équipe dans le but de favoriser une collaboration efficace et durable.

Cette adéquation ne se limite pas à une simple correspondance de compétences techniques. Elle vise à créer une véritable synergie entre les aspirations individuelles et la culture d’entreprise.

Au cœur de la Culture Fit se trouve l’idée que des employés partageant des valeurs similaires avec leur entreprise sont plus enclins à s’investir pleinement, à être motivés et à contribuer positivement à leur environnement de travail sur le long terme. Les valeurs culturelles comprennent souvent des aspects tels que l’innovation, la collaboration, l’éthique professionnelle, la flexibilité et d’autres éléments qui définissent l’identité de l’entreprise.

Or, dans un contexte où la diversité des talents est valorisée, la Culture Fit n’est pas synonyme d’une homogénéité totale, mais plutôt d’une convergence de valeurs partagées. Les entreprises cherchent ainsi à recruter des individus dont la personnalité, les motivations et les aspirations s’alignent harmonieusement avec leur vision.

Quelle est l’importance la Culture Fit en matière de recrutement ?

L’importance de la Culture Fit en matière de recrutement réside dans sa capacité à créer des équipes plus harmonieuses, engagées et productives au sein d’une entreprise. Plus qu’une simple convergence de compétences, elle se positionne comme une stratégie contribuant de manière significative à la réussite d’une entreprise.

Voici les principaux avantages de la Culture Fit en recrutement :

  • Renforcement de la cohésion d’équipe : la Culture Fit favorise une cohésion d’équipe de qualité en alignant les valeurs, les attitudes et même les objectifs des membres d’une équipe. Lorsque les individus partagent des visions similaires et adhèrent à la culture d’entreprise, la collaboration devient alors naturelle, renforçant ainsi l’efficacité collective ;
  • Amélioration de l’engagement des collaborateurs : les employés qui s’identifient à la culture de leur entreprise sont d’autant plus susceptibles de s’engager activement dans leur travail. Cela crée un sentiment d’appartenance, stimulant la motivation intrinsèque et contribuant à une meilleure rétention des talents ;
  • Optimisation de la productivité et de l’innovation : une équipe « culturellement » alignée tend à être plus productive. Cela signifie que des membres partageant des perspectives similaires peuvent collaborer de manière fluide, la diversité de pensées générant alors un plus grand nombre d’idées novatrices ;
  • Création d’un environnement de travail positif et équilibré : la Culture Fit contribue à créer une ambiance de travail positive. Lorsque les employés se sentent compris, soutenus et encouragés, cela se traduit par un environnement de travail propice à la collaboration et à la résolution constructive des défis ;
  • Réduction de l’absentéisme et du turnover : en recrutant des individus en adéquation avec la culture de l’entreprise, les entreprises réduisent le risque de conflits, d’absentéisme et de turnover. Les employés qui s’intègrent naturellement dans la culture sont donc plus enclins à rester à long terme ;
  • Renforcement de la marque employeur : enfin, la Culture Fit contribue à forger une identité d’entreprise distinctive et attrayante. Cela renforce la marque employeur, attirant des candidats partageant les mêmes valeurs et contribuant à construire une équipe cohérente et performante.

Qu’est-ce qu’un entretien Culture Fit ?

Objectifs et déroulement d’un entretien Culture Fit

Figurant parmi les tendances de l’organisation RH, un entretien Culture Fit vise à évaluer l’adéquation entre la personnalité, les valeurs et la manière de travailler d’un candidat avec la culture de l’entreprise. Voici les principaux objectifs d’un entretien Culture Fit :

  • Compréhension des valeurs : le principal objectif est de sonder les valeurs du candidat. Les recruteurs cherchent ainsi à comprendre ce qui le motive, ses croyances et sa vision du travail. Des questions ouvertes et des scénarios spécifiques peuvent être utilisés pour obtenir des indications sur ces sujets ;
  • Analyse de la concordance des valeurs : l’entretien explore ensuite la capacité du candidat à s’aligner avec la culture existante de l’entreprise. Les questions peuvent porter sur la manière dont le candidat réagit à des situations spécifiques, sa perception du leadership ou encore son aisance en matière de travail d’équipe ;
  • Évaluation de l’éthique professionnelle : l’un des autres aspects essentiel de l’entretien Culture Fit réside dans l’évaluation de l’éthique professionnelle du candidat. Des scénarios liés à l’intégrité, à la responsabilité et à la façon dont le candidat gère des situations délicates sur le lieu de travail sont ici recommandés ;
  • Identification des motivations : l’entretien vise également à comprendre ce qui motive le candidat au-delà des aspects financiers. Les recruteurs déterminent alors si les aspirations professionnelles du candidat sont en phase ou non avec les opportunités d’avancement et les valeurs de l’entreprise ;
  • Évaluation des capacités d’adaptation : la capacité d’adaptation du candidat à la dynamique de l’entreprise est un autre point clé. Des questions portant sur la manière dont il gère le changement, s’adapte à de nouveaux environnements de travail et collabore avec des collègues aux styles différents peuvent être posées.

Concernant le déroulement de l’entretien, ce dernier peut se baser sur des questions préparées, mais il est recommandé d’inclure des éléments informels pour permettre une interaction plus naturelle. L’idée est d’établir une connexion authentique avec le candidat, reflétant ainsi l’importance de l’aspect humain dans la prise de décision.

Autre point important : le feedback du candidat. Un entretien Culture Fit offre également une opportunité au candidat de poser des questions et de fournir son propre feedback sur la culture de l’entreprise, ce qui encourage une approche transparente et mutuelle dans la prise de décision.

L’impact de la Culture Fit sur l’intégration et la productivité

L’impact de la Culture Fit sur l’intégration et la productivité des employés est particulièrement significatif. Lorsqu’un nouveau collaborateur partage les valeurs et la vision de l’entreprise, son processus d’intégration est plus harmonieux. Il s’adapte plus rapidement à la dynamique de l’équipe, établissant des relations plus solides et contribuant activement aux objectifs communs. Dès lors, cette « adéquation culturelle » favorise un sentiment d’appartenance, réduisant à son tour le risque de désengagement et de turnover.

Sur le plan de la productivité, la Culture Fit crée de plus un environnement de travail au sein duquel les employés se sentent compris et soutenus. La notion de collaboration devient alors plus naturelle, la communication est plus fluide, et l’innovation est encouragée. En somme, la Culture Fit agit comme un catalyseur pour une équipe bien intégrée et hautement productive, contribuant à la réussite à long terme de l’entreprise.

Comment se préparer pour un entretien Culture Fit ?

Se préparer efficacement pour un entretien Culture Fit nécessite une compréhension approfondie des valeurs et de la culture de l’entreprise. Tout d’abord, il est crucial de mener des recherches approfondies sur les valeurs fondamentales et les aspects culturels de l’entreprise. Cette connaissance approfondie permet au candidat de démontrer qu’il a une compréhension claire du fonctionnement de l’entreprise, de ses valeurs générales, ce qui lui permettra ensuite d’exprimer la manière dont ses propres valeurs s’alignent avec celles de l’entreprise.

Cette préparation par le candidat doit également inclure une certaine réflexion sur ses compétences interpersonnelles et ses soft skills, sa manière de gérer le changement, et bien sûr sa capacité à s’adapter à des environnements de travail variés.

Le fait de s’entraîner à répondre à des questions fréquemment posées lors d’entretiens Culture Fit est également bénéfique. Cela permet au candidat d’expliquer de manière claire et cohérente la manière dont ses expériences personnelles et professionnelles confirment son adéquation avec la culture de l’entreprise.

Enfin, il faut garder à l’esprit qu’un entretien Culture Fit est une occasion pour les deux parties d’évaluer leur alignement. Il est donc essentiel que le candidat pose également des questions sur la culture de l’entreprise afin de démontrer aussi bien son intérêt pour cette dernière que sa volonté d’optimiser la réussite de l’entretien.

Quelle est l’importance de la Culture Fit pour l’entreprise et le candidat ?

Avantages du Culture Fit pour l’employeur

Un entretien Culture Fit a de nombreux avantages pour l’employeur, à savoir :

  • Amélioration de la marque employeur : une entreprise qui valorise les entretiens Culture Fit peut améliorer son image de marque employeur, en attirant d’autant plus les professionnels et les talents partageant les mêmes valeurs ;
  • Renforcement de la cohésion d’équipe : lorsque les nouveaux employés s’intègrent naturellement dans la culture existante, la cohésion d’équipe est renforcée. Une équipe compatible dès le départ pourra alors bien plus facilement communiquer et travailler ensemble ;
  • Réduction du turnover : un entretien Culture Fit contribue à réduire le turnover en sélectionnant des candidats qui s’adaptent facilement à l’entreprise et qui sont donc susceptibles de rester à long terme, ce qui participe de plus à réduire les coûts liés au recrutement et au remplacement ;
  • Optimisation de la productivité : l’adéquation culturelle entre une entreprise et un candidat permet de stimuler la productivité en créant un environnement de travail sain et équilibré, motivant les employés à s’investir pleinement dans leur travail ;
  • Amélioration de la rétention des talents : les entreprises misant sur des entretiens Culture Fit attirent naturellement des talents partageant les mêmes valeurs, ce qui leur permet de se constituer un vivier de candidats motivés et pertinents, simplifiant le processus de recrutement et contribuant à la construction d’une équipe exceptionnelle.

Avantages du Culture Fit pour les employés

Un entretien Culture Fit a également des avantages pour les candidats et les employés, tels que :

  • Amélioration de la satisfaction au travail : les employés qui partagent les valeurs et la vision de l’entreprise se trouvent dans un environnement où ils se sentent compris, ce qui renforce leur engagement et leur bien-être au travail ;
  • Renforcement de la motivation personnelle : les salariés recrutés en fonction de leur adéquation avec la culture de l’entreprise ont tendance à adopter une attitude proactive et à contribuer avec beaucoup plus de motivation voire même d’initiative aux objectifs de l’entreprise ;
  • Stimulation du développement professionnel : grâce à un meilleur environnement de travail, les employés pensent davantage à leur développement professionnel au sein d’une culture d’entreprise qui correspond à leurs aspirations ;
  • Création d’un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle : les pratiques d’entreprise qui correspondent aux valeurs des employés favorisent un environnement de travail où les besoins personnels et professionnels sont pris en compte de manière équilibrée, ce qui permet aux employés d’atteindre un niveau inédit d’épanouissement au travail tout en consacrant tout le temps nécessaire à leurs obligations personnelles ;
  • Réduction du stress au travail : travailler dans un environnement culturellement adapté et avec lequel on se sent en parfaite harmonie contribue à réduire le stress professionnel. Les employés se sentent alors moins exposés à des conflits de valeurs ou à des situations inconfortables, ce qui instaure un climat de travail serein.

Culture Fit : exemples de questions à poser en entretien

Afin de vous aider à préparer votre entretien Culture Fit, voici quelques exemples de questions d’entretien à poser aux candidats, sans modération :

  • Quelles valeurs professionnelles considérez-vous comme essentielles ?
  • Comment vos valeurs se reflètent-elles dans votre approche quotidienne du travail ?
  • Quels sujets vous passionnent au quotidien ?
  • Comment réagissez-vous face au changement dans un cadre professionnel ?
  • Qu’est-ce qu’un environnement de travail idéal pour vous ?
  • Comment encouragez-vous l’innovation dans votre travail, et comment cela s’aligne-t-il avec notre culture d’entreprise qui valorise la créativité ?
  • Parlez-nous d’une situation au cours de laquelle vous avez dû vous adapter à un nouvel environnement de travail ou à une équipe. Comment avez-vous géré cette transition ?
  • Comment prenez-vous en compte l’éthique professionnelle dans vos décisions et actions quotidiennes ?
  • Comment facilitez-vous une communication ouverte et transparente au sein d’une équipe ?
  • Quelles sont vos astuces pour bien gérer les conflits en entreprise ?
  • Quel est le projet professionnel dont vous êtes le plus fier ?

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Qu’est-ce que la marque employeur ? Comment la développer ?

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Introduction à la marque employeur

La marque employeur : késako ?

La marque employeur représente l’image et la réputation d’une entreprise du point de vue des candidats et des salariés. Elle est aussi importante que les performances de l’entreprise, car elle renforce cette dernière aussi bien sur le court que sur le long terme.

En effet, elle permet d’attirer un plus grand nombre de candidats qualifiés tout en favorisant la rétention des employés. Des collaborateurs épanouis au sein d’une entreprise forte à l’image reconnue ont tendance à se montrer plus performants, à rester au sein de l’entreprise et à même faire sa promotion. C’est un atout à tous les niveaux !

En revanche, l’inverse est également possible. Une marque employeur fragile ou défaillante peine à attirer des talents, génère un faible engagement de la part des employés et souffre d’une réputation généralement négative. Il est donc crucial de l’entretenir et de la renforcer, mais comment faire ?

C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre en vous proposant différents conseils, explications et méthodes pour construire une marque employeur forte.

L’évolution de la marque employeur

La notion de marque employeur existe depuis une trentaine d’années, lorsque les entreprises ont réalisé que leur réputation en tant qu’employeur était essentielle pour attirer des talents. Avec le temps, certains sujets du monde de l’entreprise ont pris de plus en plus d’ampleur, notamment :

  • L’inclusivité et l’égalité des chances
  • Les valeurs défendues par l’entreprise
  • La personnalisation de l’expérience candidat
  • L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle
  • La recherche d’une culture d’entreprise épanouissante

Aujourd’hui plus que jamais, les actions menées par les recruteurs et le département des ressources humaines sont centrales dans la bonne gestion et la rétention des candidats.

Avec le développement des outils numériques et des réseaux sociaux, une mauvaise expérience dans une entreprise peut rapidement devenir virale. Une marque employeur efficace, pertinente et transparente est donc cruciale pour assurer à la fois le bien-être des employés et la compétitivité de l’entreprise.

En quelques clics sur internet, les candidats, mais aussi les clients, les concurrents et les investisseurs peuvent accéder à de nombreuses informations sur une entreprise. D’après lLink Humans, 83 % des embauches commencent par une recherche en ligne au sujet de l’entreprise. C’est un contexte à double tranchant :

  • Si la marque employeur est faible, l’entreprise risque de repousser les candidats
  • Si la marque employeur est forte, c’est l’opportunité de faire de l’inbound recruiting

L’inbound recruiting, qu’est-ce que c’est ? Comme l’inbound marketing, il s’agit d’attirer les clients à soi (en l’occurrence ici, les candidats) plutôt que d’aller les chercher. Pour cela, le marketing et la communication sont indispensables, de même que des bons outils et des spécialistes du recrutement.

Construire une marque employeur forte

Identification des valeurs de l’entreprise

De nos jours, le salaire suffit rarement pour rendre un poste attractif. D’autres critères sont à prendre en considération pour attirer des talents, et nombre d’entre-eux sont directement liés à la marque employeur :

  • Un environnement de travail épanouissant
  • Des opportunités de carrière et de développement
  • Un processus de recrutement cohérent, efficace et uniforme
  • Une communication authentique, transparente et respectueuse

Pour créer ce contexte attractif, l’entreprise doit déterminer quelles sont ses valeurs phares puis les incarner dans sa stratégie de communication. C’est comme cela qu’elle attirera les bons profils tout en évitant le turn over. Il est important de véhiculer ces valeurs sur toutes les plateformes de l’entreprise :

  • Site carrière
  • Offres d’emploi
  • Réseaux sociaux

Cette cohérence permet de proposer un univers de marque qui accompagne le candidat à chaque étape du processus de recrutement, de la découverte de l’offre à l’acceptation du poste. Le rôle de la marque employeur est donc intérieur et extérieur :

  • À l’extérieur : elle valorise l’entreprise auprès du public (concurrents, clients, candidats)
  • À l’intérieur : elle aide les employés à se sentir en phase avec l’entreprise au quotidien

Si la marque employeur est suffisamment bien menée, elle peut satisfaire les collaborateurs au point qu’ils recommandent eux-mêmes leur entreprise. Plus que des employés satisfaits, ils deviennent des ambassadeurs qui valorisent la marque employeur : voilà un cercle vertueux à ne pas négliger !

Stratégies de communication

La marque employeur doit être présente sur tous les canaux de communication puisqu’elle est intimement liée au comportement et à l’identité de l’entreprise. Cela demande un travail minutieux et régulier. Autrement, c’est prendre le risque de perdre en cohérence et de démotiver les candidats. Voici les différents canaux à ne pas négliger :

  • Site carrière de l’entreprise : véritable vitrine de la marque employeur, elle doit présenter des informations sur la culture d’entreprise, les opportunités professionnelles et les avantages pour les employés
  • Réseaux sociaux : Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram sont utiles pour garder le contact avec ses clients, ses employés et ses partenaires
  • Jobboards en ligne : en soignant la présentation des offres d’emploi, ils permettent de chercher des talents tout en faisant de l’inbound recruiting
  • Blog d’entreprise : utile aussi bien pour le référencement que pour développer du contenu autour de la marque employeur
  • E-mail : ceux destinés aux candidats doivent être particulièrement travaillés pour créer une image forte et instaurer une relation de confiance

Puisque le travail autour de la marque employeur se focalise sur la cohérence et l’uniformité du message, la renforcer se fait sur la durée. C’est comme cela qu’il sera possible de créer un lien fort avec les candidats, surtout les profils qualifiés qui cherchent la bonne entreprise dans laquelle s’épanouir.

Du côté des employés, une marque employeur solide leur permet de rester motivés pour travailler au quotidien. Si les attentes créées pendant le processus de recrutement sont cohérentes avec leur expérience réelle de l’entreprise, ils sont dans de bonnes conditions pour poursuivre leur carrière et promouvoir les valeurs de la société.

Le rôle de l’ATS dans la marque employeur

Optimisation du processus de recrutement

L’ATS (Applicant Tracking System) est un outil puissant et important lors du processus de recrutement. C’est un logiciel qui stocke et trie les candidatures, mais c’est aussi par lui que les candidats vont communiquer avec l’entreprise. Il participe donc aux premières impressions et a par conséquent un rôle prépondérant dans le développement de la marque employeur.

Pour rassurer les candidats et leur donner envie de s’engager dans l’entreprise, leur processus de recrutement se doit d’être le plus fluide et agréable possible. C’est là que l’ATS peut faire la différence grâce à ses différentes fonctionnalités :

  • Tri automatisé des CV : permet de gérer les gros volumes en un temps record
  • Recherche par mot-clé : pour trouver rapidement le CV qui contient une qualification ou une compétence spécifique
  • Alerte automatique : notifie les recruteurs lorsque des candidatures correspondent à des critères prédéfinis
  • E-mails automatiques : prévient rapidement les candidats retenus ou refusés
  • Planification d’entretiens : réserve automatiquement des créneaux dans l’agenda des recruteurs et des candidats
  • Suivi des statuts : met à jour en temps réel la progression de chaque candidat dans le processus de recrutement

Une forte réactivité permet de montrer au candidat que leur temps est respecté, ce qui renforce la marque employeur de l’entreprise. De plus, un ATS peut créer des modèlesd’annonces et les diffuser automatiquement sur les plateformes de recherche d’emploi, ce qui augmente encore la pertinence des candidatures enregistrées.

Collecte et analyse des données

Les données collectées par un ATS sont précieuses car elles permettent d’améliorer votre stratégie de marque employeur. Voici différentes métriques à étudier pour gagner en pertinence auprès des candidats :

  • Taux de conversion : permet de cerner les abandons à chaque étape du processus de recrutement, ce qui facilite l’identification des points de frictions
  • Origine des candidats : pour repérer les canaux de recrutement les plus efficaces et répartir vos efforts en fonction
  • Qualité des candidats : les performances des candidats embauchés, notamment leur rétention
  • Taux de réponse aux offres : sont-elles bien pertinentes par rapport aux attentes du marché et aux besoins de l’entreprise ?
  • Mots-clés : quels sont ceux qui attirent le plus de candidats qualifiés ?
  • Feedbacks : les retours des candidats, lesquels peuvent éventuellement être partagés sur les réseaux et le site carrière de l’entreprise

Certaines données sont également exploitables pour renforcer votre marque employeur auprès de vos collaborateurs actuels. La marque employeur ne s’arrête pas une fois l’offre d’emploi acceptée : elle est censée soutenir les employés durant toute leur carrière au sein de l’entreprise !

  • Besoins en formation : l’ATS peut faciliter la mise en place de formations pertinentes pour vos équipes
  • Promotion Interne : l’ATS peut être utilisé pour identifier et développer les talents existants

L’utilisation pertinente de l’ATS pour renforcer sa marque employeur n’est pas négligeable. Par exemple, la chaîne d’hôtels et de restaurants Hard Rock avait besoin de recruter 25 000 personnes en Europe, en Asie et en Amérique. En utilisant un ATS, ils ont :

  • Pourvu les 25 000 postes et plus que doublé leurs effectifs
  • Augmenté leur taux de réponse aux offres d’emploi de 50 à 75%

Mesurer l’efficacité de la marque employeur

Indicateurs Clés de Performance (KPIs)

Nous l’avons vu, la marque employeur se construit dans le temps, sur plusieurs années ! Il est donc crucial de mettre en place des KPIs pour estimer la performance de sa marque employeur et définir les points d’amélioration. C’est comme cela qu’elle pourra évoluer et s’adapter aux évolutions du monde du recrutement.

  • Taux de réponse aux offres d’emploi : pour mesurer leur attractivité
  • Temps pour pourvoir un poste : pour évaluer l’efficacité du processus de recrutement
  • Taux d’acceptation des offres : montre l’attrait de l’entreprise auprès des candidats
  • Taux de référence des employés : indique la volonté des employés à recommander l’entreprise
  • Réputation sur les plateformes : l’entreprise a-t-elle de bons retours sur des sites comme Glassdoor et Indeed ?
  • Trafic sur le site carrière : mesure l’intérêt pour l’entreprise et ses offres d’emploi

Il faut rassembler ces données sur une période définie et les comparer avec des périodes précédentes, pour dégager des tendances, améliorations ou dégradations. Après avoir identifié les éventuelles causes, mettez en place un plan d’action, suivez l’évolution des KPIs et ajustez en fonction des résultats obtenus.

Retour sur investissement (ROI)

N’oubliez pas de mesurer le ROI de votre stratégie de marque employeur via la formule [(Bénéfices – Coûts) / Coûts] x 100. Certains sont facilement mesurables et d’autres sont plus abstraits, comme l’amélioration de l’image de l’entreprise. Parmi les plus tangibles, nous retrouvons :

  • La réduction du coût à l’embauche
  • L’augmentation de la rétention des employés

Sans oublier les KPIs évoqués précédemment.

Tendances et avenir de la marque employeur

Innovation et technologie

Les innovations technologiques ont rapidement transformé le rapport des entreprises à leur marque employeur. Dans un monde où les entreprises déclarent de plus en plus avoir des difficultés à recruter, il devient essentiel de se démarquer de la concurrence et de comprendre comment attirer les bons candidats.

De plus, l’avènement d’un monde connecté encourage les entreprises à se construire une crédibilité exemplaire pour protéger leur image et trouver des talents. L’expérience candidat, mais aussi l’expérience collaborateur, sont donc les éléments centraux à privilégier pour créer une marque employeur efficace.

Défis et opportunités

Les entreprises ont tout intérêt à développer une expérience globale qui propose une vision forte et claire de leur culture d’entreprise. C’est en travaillant sur l’identité et les valeurs qu’elles pourront donner du sens au travail des collaborateurs et fédérer mais aussi fidéliser les candidats qualifiés.

Grâce au numérique, il est possible d’offrir aux candidats un parcours à la fois automatisé et personnalisé, afin de gagner en efficacité sans perdre le contact humain.

Résumé et perspectives

Ce qu’il faut retenir, c’est que la marque employeur permet de créer un écosystème épanouissant dans lequel collaborateurs et candidats se retrouvent pour se développer avec l’entreprise. C’est la clé pour se distinguer sur un marché du recrutement de plus en plus compétitif.

C’est parce qu’elle permet de renforcer l’existant tout en créant de nouvelles opportunités que la marque employeur est si importante. Bien utilisée, c’est un cercle vertueux qui amplifie toutes les forces de l’entreprise.

Cependant, avec les outils connectés et les plateformes en ligne, il est aussi facile de fragiliser sa marque employeur que de la développer. Une écoute particulière doit être accordée au feedback et au bien-être des collaborateurs, pour construire progressivement une marque employeur d’exception.

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